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témoignage des hommes; quand ce témoignage eíl: revetu

des condítions ·que nous avons requifes : puifqu'il eft clair

qn'un tel témoignage eíl:

,.(ur

.&

certain en lui-meme;

&

que nous fommes ou que nous pouvons erre complettement ·

a.ffurés de

l!exifienc~

d'un

tel témoignage.

C.

Q.

F.-

D.

DÉMONSTRATION

II. Apres avoir obfervé

&

la nature

&

l'exiíl:ence du témoignage des bommes en

lui-mem('.!;

il

:nous refie

a

en examine"r

&

l'utilité

&

la nécdlité, dans

l'économie générale de la Providence divine, relativement

a

la S0ciété

&

a

la

Religion.

.

lº. 11

eíl: certain ,

&

perfonne

ne

l'ignore

&

ne le

con–

teíl:e ,

qu~

la

Certitude des Faits

qui

fondent

&

la ·

Société

&

la Religion, eíl: appuyée

&

fondée fur la certitnde

qre

peut

&

que doit

produire

&

donner

le

t~moignage

des'

bomme_s. Car,

D'ou

Cavons-nous, par exemple

..t

que la Maifon de Bour-–

bon a un droit inconteílable

&

excluíif au

Treme,

en

France: que le Pontife a·B:uellement fiégeant

.a

Rome , efr

le

légitime fucceífeur de Saint Pierre: · que rel volun1e ,.

qu'on

nous met entre les mains, eíl l'Ancien ou le Nou–

veau

Teílament : que telle terre , ou tel domaine, ou

telle

po.lfe!Iion quelconque,

apparti"ennent légitimement

a

c;elui

qui

en

jouir , ou qui les réclame

?

D

1

00

favons-nous

qu'il a exiflé un Moi:fe, auteur de

l'ancienne Révélation; un Jefus-Chriíl:, aureur ele la Ré–

vélatior'l nouvelle:

qn'ils

ont _1·un

&

l'aurre commandé

a.

la

Nature

&

aux Eiémens: qn'ils ont fait l'un

&

l'aurre un

grand nombre de Miracles du premier ordre , _par lefquels

ils ont fait connoitre avec une· évidence fenfible ,

a

des

Nations entieres qui en étoient les témoins,

l'un,:,

qu'il

étoit

le

Miniíhe

&

l'Erivoyé de

Di<;;u

~

l\iutre, qu'il

,roit

füs de Dieu

&

Dieu

lui-meme

?''

·

.

11 eft clait' qne nous ne favo~s

&

que nous ne pouvint

favoir- tour

cela,

qne par·

le

tém<Dignage des.

hommes,

Sur

1[_IU@i

je raifonne ainfi.. Ce feroi t un

vice

&

un défaut énor·

me,

dans l'Orctre

moral,

vice dont Dieu .lni-méme feroit

&

la four~e

&

l'aute~1r;

s'il

n'exiíl:oit pas une certi'u1de

entien~

&

complette, 1¡ne ,enirnde propre

a

exdure effi..

ccacement

tour doute

raifonnable, fur des

Vérités fó.nda–

m~nt4les,

d 'oü dépendent

&

la

Religi~n

&

la Société: done

une

teUe

cenirnde

exiíl:e. Mais une reHe ccrtirude,

dans

rOrdre

des chofes établi par le Créa.teur , ne pcnt naitre.

!JU€:

du

tém~>ig__

nage

des hommes: d~nc 1~ témoi&nage de~

m.ommes clo1t erre

capable de

prodmre

une cert1tude qm.

ba.?mi[~ dlicacem~nt

to'tj_t

dolite;

l

.Il~

c.enitndc

qni

d~

1

m~