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TRÉORIE

DE LA CERTITUD]!~

.tées par les vibrations <lu corps · fon ore, frappent

&

ébran,.J

lent diverfement les fibres de différente long_uet1r ,.

de, diffé–

tente groífeur, de différente tenfion, qui for.men-t

c©mme

un

clavecin dans l'intérieur de l'oreille.

(llhyf.

671 & 6S8).

"

Vº.

Telle eíl enfin

la

fénfation extérieure

&

organique

du

TaEl;

9u

cette comt.nori@n

&

cette impre!Iion produites

iclans les iibres

taB:iles.quelconques

; par exemple ,. d-ans les

fibres du pied ou de la main ,

par

l'aétion ou par la réfiíl:ance

d'un corps qui les affe8e diverfement, felon la différence de

, fa

maífe,

de fon

volume , de

fa

c.onfülance ,

de

fa

config--t1""=

ratio.n.

3

2

5.

REMARQUE.

La fenfut-ion> ext~rieure

&

organique.

n'eíl: en ríen la fenfation intérieure

&

mentale, done nous–

allons parler.

Celle-.d

eíl: tome entiere dans la fubfhnce~

meme de l'ame :. e.elle-la eíl: tome euti.ere

da.ns

1'

org_ane:

inaterieL

1

La

S.enfation

mer1

:ta.le

efl: une

modifi.cation

d·e

1~ame

ell1e--·

meme: la

Senfati'on organiqtte

n,.efl:

qu'une modification

du

. c0rps organifé

&

animé; modiñcation fuíceptibte d' une infi..

ni.té

de nuances différentielles ; modification <lefünée

a

etre

la ca

u

fe

ou l'occaíion de différentes m9difü:ati.ons

f

piritue-1..

les ;

mais modification-

en

tout matérielle en e}le-meme. _

Nous fcrons voir· ailteurs que le

Fluide ,animal

eíl: ,

le_

principal agent de l_a Nature , dans.

k

méclianifme.

phyfiqu~

de nos fenfations organiques•.

326.

D-ÉFIN1TI-O

l){

n.

L.t

Senfation.s

inPeflieu.re-

&

mmtale

eil-J

dans la, fuhílance meme de notre ame ,_une modification fpi- ,

rituelle ,. relative aux; qualités fenfibles du corps qui. la

faiu

naítre pa1r fon aél:ion imm.édiate

0u médi-ate : ou ,

ce

qu1

reviem

a

la

me.me

chofe, la fenfation intérieure

&

mentale ·

eíl:

une impre_ilion. fenfible faite dans l'.ame ;. impreffion

qui

annonce

&

qni

fait connoitre

a

l'ame

&

L'exillence

&

la

préfence de l'objet fenfible,. par leq_uel eíl affeélé l'organe

mater.iel.

La

Senfation

mental-e

ne

porte point:,

comme.

l'Idée

, .

I~

lumiere

for-

l'e«ence

&

fur la namre de

fon

objet: elle fl:'

borne

a-

en anaoncer la préíence.,

& .

a.

en inanifeílecr

quel-

ques qualités o-u propriétés. .fenfibles. (

28-2.).

,

Nous ferons voir ailleurs.,

qU:il

y

a une dífférence remar–

quabl~ ., entre ces modifications de l'ame , que nous veñon§

efe

nommer Seofations-inemales;

&

cenaines autres modifica•

tions de l'ame, qu'on nomme

aífez

cómmul'lément

Sentimen~

de

l'

ame.

Il

ne s'agit ici que des Senfations organiques

&

1~1entale-s ,_dont

n.ous..

allons tacher

de clécouv.rit

&

d'expli–

que-r l'origi-ne.