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un erre

capable

de

raífonne.111ens ,

fans

ene

capable

de

fe~

fations.

IIIº.

Quoique

~ da

ns cet

etat d'abíl:raél:ion, l'obj'et

de

fa

premiere idee »e

fo.ir

pas

l'objet

de la

feconde, &

que

l'ob–

JCt

de la

feconde

ne

foit

pas

l'objet

de la premiere;

je voii

que

ces

deux

obj.ets

exifient

dans

un

meme

&

uniqae

fujet,

oa.As

celui qui 111'a

demandé

la

bourfe

ou la vie.

.

' Ai

nfi d'apres mes

obfervations

antérieures, ou d•apres

mes réflexions préfentes, je conclus

&

je

connois

que

f

objet

de

h1a

premiere idee

ou )'animal,.

&

l'objet

de ma feconde

idée ou

le

raifonnable, ne

font

qu'un

merne

fujet, on qu'un

ffl~me

principe, que je nornme animal

raifonna~le.

(2 1

6).

220.\

REMARQUE.

11

en

da.ir

que

les

me

mes

Idées préCÍ.•

Ji.ves

peuvcnt

avoir

lieu

ég

alem

ent,

a

l'égard

eles

<livers

at,._

tributs

eíTentie}¡¡;

de

tout

~mere

objet;

par

exemp:le,

a

l'égard

d'une

Coiombe., que j.e pui.s

corn-noitre

d'abo.rcr

cornme

animal

volatile

eo

général ,

enfuite comme tel

animal

vola–

tile, comme.colombe,

a

l'ég:ird

d'Wl

Cerifier, que je puis

connoítre

d'abord

comme

arhre

en, g~néral ,

&

enfuite

comme

tel

arbre, comme

cerifiier ;.

a

l'égai::d d'nne Truite,

que te

puis conno.irre

d'abonl

Cymme

poiífon en

général,

&

enfnite comme

tel

poiífon ,

conune truite ;

a

l'égard d'une

médaille ou d'une

tabatiere

d·'or-, que

ie,

pu-is

con,noitre d'a–

borcl, comme

fubfian.ce

métallique en

général,

&

enfuite

comme

telle f

ubílance;

&

ainfi

du reíle.. (8

&

9).

Ce fyíleme

de

la

Dijlin8ion dt raifon,

n'a,

comme ·

on

voit,

ni la

bizarre

compoíition

du

premier ,

ni

la

révoltaflte

contraciiél:ion

du fecond.

Simple

&

fécond ,.en

lui fe monrrc

&

fe

fait fenrir

l'accord

de

la N at-w-e-&

de

la-Phi-l'OCophie•

.LA

DISTINCTION DE RAISON,

D4..NS.

L.ES,

ATTRI.BUT.i

DE

DIEU.

22

r.

EXPLICATION .

Les memes

Jdées· préc.ifivts,

ou

les

memes

Abíl:raél:ions

métaphyíiques ,

onr· également

lieu,

entre les

Attributs

divins;

pa-r

exemple, e_nt11e la

fageíTe

& '

la.

bienfaifance de Die u ; qui ,

da-ns

Die

u, ne font réelle–

ment amre chofe que

la

Nature

divine.

I<?

. En

·rnyant

l'ordre

admirable ,

€{<tlÍ

regne

da.ns

la Na-–

tu.re

viíible,

mon e[prit

s'éleve

a

la

connoi(fanc

e d'ü

n

prin–

cipe

doué d'une

Sag~ffe infinie

,

qui dirige

&

qui regle

tout

dans le

grand

méchanifme de

l'Univers.

·

En

voy;rnr

les

divers

bienfaits ,

que·

répand·

ÍU1'

nous

la.

Narnre

viíible, d'une

main

touJours

riche

&

tot!jonrs

libé–

rale ; mon

efprit

s'éleve

a

la

ccnn~i ífa nce

d'un

p6ncip;!

doné d'une

Bi.enfaifance infirúe

~

de qui ém~r?e

pri111itiveme.nt