j:/CJ~IVERS:t!f.i
SCI~~TIFIQlt É~
hannales ,
par
exerhple ;
une
rlature bannale"homme,
&
une narnre bannale-li0n
?
I
228. ÜPINION
Ii. Les Philoiophes des
fiecles
p1us
éclai,.;
tés,
h
1
ont
ádti'lis, dans les
objei:s
de léurs
corinoilfances .,
d'aurres
Natítres
tmiverfelles ;
que
celles qu~y
fórme
l'ena._
tende r'ne nt
lnuüain, par
le
moyen d€s
idées
précifives._(
218 ).
1°.
Pár exemple,
quand je
fonhe
ei1 rhoi
l'idée
d'un
h~mme
-e,,n
gét~ér~l,
f~ns
a~ta_ch,~r
I
cette
i?ée
a
a,uclih
indivi~_u
de
l
efpece huma1ne; 1' a1 l idee abflra1te de 1 horri1üe,:
l' ob;erde
eme
idée
abflraite
,
voila
un
univerfel de la
pan
de
l'.enten'"'.–
élement.
11
e!l:
clair
qué
éet
obju-homme,
áiníi
abfüait
&
detache
de tourés propriétés individuelles
~
efi
un objet unique dans
mon idée abfir
aite qu'il termine;
&
que
cet objet
unique
peú t exifier
&
exi.íl:e
en effet
daos
taus
les
individus
de
l'efpece hurnain
e , dans
lefquels il
eíl:
to'tlt
ce qu'il
eíl:
dans
mon
idée,
ou tout
ce
que
me
repréfente
mon
idée. (8)..
IIº. De
m eme
1
qu.and je forme en moi
l'idée
d' un
1íon
ou d'un oranger,
fans
attacher
cette
idée
a
aucun
indivi dt1
1
fai l'idée abfi:raite du lion ou de l'oranger :
l'objet de
eme
idée
abflraite ,
voila ene.ore
un ul')iverfel de la pan
d~
l't:n...
tendcqnent.
.
Cet objet,
lion
óu
orangü;
eíl:
utl
bbjet
irnique ,
qui terd'i
mine
mon idé€ abíl:raite;
~
cet objet unique
eíl: dans
tous
les individ~s
de fon
efpe<a:e, tout
ce qu'il
11:íl:
dans mon
idée
abfüaite.
IÍIº. On voit
par-ia; comment notre
eíprit peut tonner
des
natures
u.niv.erfelles
en
tout
genre.
Vobjet
de
toute
idée
abfiraite ou
précifive, eíl: une na,ture univerfelle
~
c'eíl-a.i
dire,
une nature unique pour le fond <les
~onfiitutifs
carac ...
térifriques ,
&
qui
exiíl:e ;
hors
de fon état 9-'abfiraél:ion ,
identifiée avec une foule
d'individus ;
d-ont l'un n'eft pa!t
l'amre.
l
2-i.9.
ASSERi'ION
Í.
Í[
n;y
a
point d'Univerfel
en
genre
J¿
nature, llti foit independant de _l'~nten~ement:
L'
Univerfel
del"
part
de
a
c/iofe,
efl ruze abfurdtte manifefle
&
palpable.
DÉMONSTRATtON.
1°.
Pout que
l'Univerfel de la palt dt
la cho/e
;
fu e
une réalifé ;
il
faudroit
néceífairemerrt qu'il
exiíl:at
une
r1ature qui
fue ;
dans
le
meme
terns
&
dans
le
m eme
fens , unique
&
non uníque; comrtrn ne
a
plufiems
&
non
commune
a
plufieurs: ce
qai
eíl:
le plus
viíiblemen,!(
impoffible , contradiétoire,
abfurde.
llº. En réalifa nt
meme
pa-r la
penfée;
aut;tnt
que hr
choÚj–
eíl: poíTibl~ ,_ le$ idées des Scoti!!es
~
au f'1¡e€ des
Narures ba11~
L,