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59

compliquée et

ar~u e,

et j e ne pui pa y touchcr ainsi en pas ant.

J e ne donnerai qu un exemple. On a été frappé de voir l'aire immen e

~ ur

laquel1e 'étendent en Amérique les mot ou entre

lmr.

J e copi

Pi

y

Margall: «Que de noms qui commen ·ent par

cnr

ou

cari

dan,

la géoo·ra.phi de cette partie ori ntale de l'Amérique. Ca ri e

t

une

des riviere tributaires de l'Orénoqu , t un des villages établi ur

e

bord ~ :

Cariaco, un o·olfe de Cumaná et une riviere qui y dé–

bouqh ; C'ariay un p

tit

com"' d'eau du ba in ele l'Amazone ; C:ari–

bana, la partie de la Guyane au sud de l'Orénoqu ; Cariohana un

eles torrents ou détroit de cette rivi ere , t une ville de i:uission

du Meta; ariocos, un lac, une orte de déver oir que forme a.vant

d' ntrer dan l'Amazone la ri viere ele r upinambarana ; aripore

e t, parmi

le,

p uplo barbare clu Bré il, un de plu, civilisés. J e n'en

finirais pa , si j voulai tout citer : Carimú , Carini , Caripe, Cariui to ,

Caraba.na

'arabatang, Caraca.rae

aracare , Cara ch:is Caraooli, ara–

g uatay, aramatiba, Carambaba, Carap Ca.racaypu ra, a.rapo, Carapu,

arara, Carori, Caropi etc. 11 ne manque pa dan d'autres endroit

ele 1'Amérique do noms géographique qui ommencent par les meme

l ttre ; mai ils sont réellement peu nombretLx quand on les com–

par

~t

cetLX qu'il

y

a entre auto Domingo et l Plata. n

376

Gal

en umere signili · «homm n

377

«grand» «ouverturen << por tei>

<habit

r»;

ga r

«brillen> «champ le culturen '' ervitud n;

kal

«préoietLX"

«fort.> «pui anL>> «premier » «plu g ra11dn;

kar

«for tere sen . Ajouton

lwlam

«t.erre

»

37 8

et on trouvera toute natúrelle la diffusion ele

lcar

clans l'Amériqu avec l'application a.u ol et

a

l'homme.

J e ais que les compa.rai on lexicologiques ont auj ourd'htú

regardées avec un cer tain mépris : c'e t un «pro édé clecrédi té >>;

mai il n mérite pa touj otu- ce qualificatif. Quand on établit m1e

ba e phonétique cntr les langue comparées et

q~e

l'étude du

vocabulaire n' t pa uperfi ielle, il n'.)' a pa

el

rai on de le rej eter

an en faire ca .

Le~

lang ue ont des mots imple , i olés les un

el e autre qiú ne se trouvent que dan de moL composé . Quancl

ces dernier

retrouvent dans une autre langue dé ag régés , et

que respoctant la base phonétique, ils clonnent le sens el e ce rnot ,

il e t clair qu'il exi ste un lien entre les langue oü ils e trouvent.

P our moi j e con idere cela comme évident et ¡mur ce motif

0 11

peut

fo rmu ler la loi suivante :

Quancl il e

1

1Jossible cl'élablfr entre cleux ou plusieur Tangues uue

équivalence pltonétique invariable, et que les mol compasé de l'-wnc sont

378

Ledrain , pp. 58, 59, 65, 237 , 238. Haupf ,

A kkadische und wnerisclie

K eilsclwifttexte,

pp. l 50, 151 .