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compliquée et
ar~u e,
et j e ne pui pa y touchcr ainsi en pas ant.
J e ne donnerai qu un exemple. On a été frappé de voir l'aire immen e
~ ur
laquel1e 'étendent en Amérique les mot ou entre
lmr.
J e copi
Pi
y
Margall: «Que de noms qui commen ·ent par
cnr
ou
cari
dan,
la géoo·ra.phi de cette partie ori ntale de l'Amérique. Ca ri e
t
une
des riviere tributaires de l'Orénoqu , t un des villages établi ur
e
bord ~ :
Cariaco, un o·olfe de Cumaná et une riviere qui y dé–
bouqh ; C'ariay un p
tit
com"' d'eau du ba in ele l'Amazone ; C:ari–
bana, la partie de la Guyane au sud de l'Orénoqu ; Cariohana un
eles torrents ou détroit de cette rivi ere , t une ville de i:uission
du Meta; ariocos, un lac, une orte de déver oir que forme a.vant
d' ntrer dan l'Amazone la ri viere ele r upinambarana ; aripore
e t, parmi
le,
p uplo barbare clu Bré il, un de plu, civilisés. J e n'en
finirais pa , si j voulai tout citer : Carimú , Carini , Caripe, Cariui to ,
Caraba.na'arabatang, Caraca.rae
aracare , Cara ch:is Caraooli, ara–
g uatay, aramatiba, Carambaba, Carap Ca.racaypu ra, a.rapo, Carapu,
arara, Carori, Caropi etc. 11 ne manque pa dan d'autres endroit
ele 1'Amérique do noms géographique qui ommencent par les meme
l ttre ; mai ils sont réellement peu nombretLx quand on les com–
par
~t
cetLX qu'il
y
a entre auto Domingo et l Plata. n
376
Gal
en umere signili · «homm n
377
«grand» «ouverturen << por tei>
<habit
r»;
ga r
«brillen> «champ le culturen '' ervitud n;
kal
«préoietLX"
«fort.> «pui anL>> «premier » «plu g ra11dn;
kar
«for tere sen . Ajouton
lwlam
«t.erre
»
37 8
et on trouvera toute natúrelle la diffusion ele
lcar
clans l'Amériqu avec l'application a.u ol et
a
l'homme.
J e ais que les compa.rai on lexicologiques ont auj ourd'htú
regardées avec un cer tain mépris : c'e t un «pro édé clecrédi té >>;
mai il n mérite pa touj otu- ce qualificatif. Quand on établit m1e
ba e phonétique cntr les langue comparées et
q~e
l'étude du
vocabulaire n' t pa uperfi ielle, il n'.)' a pa
el
rai on de le rej eter
an en faire ca .
Le~
lang ue ont des mots imple , i olés les un
el e autre qiú ne se trouvent que dan de moL composé . Quancl
ces dernier
retrouvent dans une autre langue dé ag régés , et
que respoctant la base phonétique, ils clonnent le sens el e ce rnot ,
il e t clair qu'il exi ste un lien entre les langue oü ils e trouvent.
P our moi j e con idere cela comme évident et ¡mur ce motif
0 11
peut
fo rmu ler la loi suivante :
Quancl il e
1
1Jossible cl'élablfr entre cleux ou plusieur Tangues uue
équivalence pltonétique invariable, et que les mol compasé de l'-wnc sont
378
Ledrain , pp. 58, 59, 65, 237 , 238. Haupf ,
A kkadische und wnerisclie
K eilsclwifttexte,
pp. l 50, 151 .