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257

Blanc

wabish

=

wab

+

i.

h

B ab,

lumiere, blanc (su-

mérien)

Am ore

biclaban

=

bid

+

waba

11

B id

=

bir ,

lumier c (su-

mérien)

Etoile du matin

wabanang

=

wab

+

anang

B ab,

lumi ere;

an,

étoile

(sumérien)

Rouge

bii

(arapaho)

877

L'embranchement que fait Brinton entre le dieu de la lumiere

et celui de la tempate e t fondé et toute le rai ons qu'il a donné

sont ,

a

mon avi , tres-acceptables; de orte que

JJ1iclwbo,

en meme

temps que dieu de la lumi ere, l'e t au i de vents et des eaux.

878

Quoiqu'en second lieu a dCt influer cette foi l'origine du mot

111itclti

ou

missi,

g rand en algonquin, dérivé du sumérien mir qui vau t pour

puissant, fort et qui au si signifie vent

879 ;

roa.is

, comme l'équation

g

=

111-,

propre du sumérien, est une des plus répandue en Amérique,

gir.

éclair, tempete a pu

et.re

chez les ojibwa.s

mis,

et ainsi s'explique

toute la portée de ce mot.

880

L'appellatif de Dieu plus

générali.sé

parmi ces gens est celui de

McMiitu.

J e l'analyse:

JJfo-ni-tu ;

ma

e t le terme de troisieme en

uméri en

bci

et pris comme article par Duponceau ;

ni

est force, pou–

voir

881

et

vent en sumérien.

882

La meillem e preuve de celte

dé articulation est que, pour composer d'autres noms de Dieu, on a

seul ement pris

nitii.

883

Si, dans la contrée habi tée par les «Pieds-noirsn,

il

e produit

occa iónell ement des ruine de grande constructions en forme de

croi.x, ce indiens le attribuent au

vieilla.rd

qui habite le soleil.

884

Cette super tition vient de l'union qui existe entre la croi.x et le soleil.

Les croix appa.raissen t aussi employées dan quelques tribu s

aJgonquine avec la valeur numérique dix.

885

Cela provient, j e croi ,

de ce que, comme le signe Mm

+

se lit

bar,

cinq, suivant ce qui

a été cléja dit

886 ,

pour écrire le clLx on a clu doubl er le signe, et

880

El trueque de

r

en s ocurre tambien

á

cada paso. - Le cha11gement de

r

en

s

anive aussi

a

chaque pas.

881

Ledrain, p. 337. Haupt,

.Aklcailische

etc., p.

J

56.

882

Homrnel,

mnerische

etc., p. 30! . Haupt, p. 151. El viento tomado siempre

como espíritu. - Le vent est (oujours considéré comme esprit.

888

«Ainsi , dans

la

langue

lénápé,

Dieu est appellé

Getanittowit,

ou plutot

·

Kittanittowit.

Ce mot est formé de

kitta

ou

kita,

grand , et de

maniton,

dont 011

. retranche Ja premiere syllabe

ma,

et 011 ajoute

wit

a

la fin du mot, terminaison

11djec'tive, qui indique

un

modé d'exi tencc.» (Duponceau,

Mémoire

cit., p. 309.)

884

Brintou',

The myths o{ the New World,

p.

99.

••G

Mallery, pp. 259, 260, 261, 347, 348.

880

Hornmel,

Swnero1ogical notes.

Lenormant, La langue prirnitive etc.

PATRÓN.

J.

17