11
C'est. aussi avec
igi
et
ide
simple , juxtaposé , ou répété , que
se forment toutes les variantes de «ceil» daos les vocabulaires tupi .
que leur radi cal oit ou non
esá,
comme le veut Adam
22 .
D'une autre · fac;io n , mai par )a meme voie, ont procédé ceux
qui , comme le makuchos, appellent l'ceil
yééim
ou
¡;nu
23 ,
mots qui
rappellent la famille umérique par le chmoi
ye1111
2
~
et la émitique
par l'assyrien
enu
26.
Les Caraibes l'appellent
enu.:
et
a.
ce radical quelques tribus
ajoutent les terminai on
?· ,
·m,
lo
26 ;
par exempl e le Galibi qui
prononcent
iímoro
ou
iémrrn,
dont le suffixe demand rait qu'on vérifie
s'il provient du umere
ml,
1umiere, jour
27 ,
ou ele l' a yri n
nrru,
qui
lui au i veut dire lumier e
2 8 •
Le meme
uét
imple répété soit en forme directe,
~oit
en forme
inver e du, e retrouve de divers cótés en Amérique. J 'en donnera.i
quelques xemple :
Huasteca
ot
étoil e
2 9
'ampa
okki
Oll
oki
OOÍ]
JO
1ojtt
oki
ceil
Araico
u-oky
ceiJ
Sl
r os
chulei
ou
shukui
ceil
32
ro
uji
lumiere
3 3
humulu
oleó
ceil
Gualaca
lri
oleó
reil
ChanO'uina
uku
ceiJ
H
'J.'
aJaf.LÚslwta
re il
T hokoyem
shut
reil
36
Et
cé n'e t pa seulement avec ce radical que cela arrive, mais
encore avec d'autres.
En
voi ci la preuve :
Koggaba
'l(ba
ceil
3 6
Goajiro
ou
reil
37
ín iga
uba
reil
38
Guamaka
uma
ceil
39
---
---
p.
25.
•• Polo
(J.
T.),
L os Uros, Lima, 1901,
p. 31.
3 •
Id. Id.
p.
28.
94
Rcstropo (V.) .
L os chibchas m1tes de la co11q_u.istct esp cui ola, B ogota, 1 95,
•• Latharn,
E leme11ts of co1111Ja rative JJhilology, Londres, 1 62,
p.
414 y
415.
•°
Celedon (R.),
Gmmáticci de la ?eng1ui Küggaba, Pari
,
1886,
p.
XXX.
87
Celedon (R.),
Gramátic<i de l<i lengua goajira , Paris, 18 78,
p.
145.
98
Uricoeche1t (E.),
Gramática de l<i lengua chibclw , Pciris, 1871,
p.
XXX
•• Uhl , trabajo citado,
p.
474.