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.TOAN~

IS MALDOI ATI SOCIETATIS JESU

44!)

Ainsi, quel est le théologien qui ne signe–

rait pas les opuscules de Maldonat, recueil–

lis par Dubois et Faure, docteurs de Sor–

bonne, et imbliés par eux

a

Paris, en 1677,

sous le Litre de:

Joannis lltlaldonatz'.... Ope–

ra vana

theologü:a, trz'bus t01nz's compre–

heusar

Ce ne fut certes pas par affection

pour la Compagnie de Jésus que ces deux

docteurs publierent les opuscules théologi–

q ues d 'un de ses membres, puisque l'un et

l'autre, surtout le second, se rapprochaient

plus des jansénistes que des Jésuites. Leur

admiration seule pour Maldonat leur con–

seilla cette entreprise, et leur donna assez

de dévouement pour surmonter les obsta–

clesqu'ils rencontrerent. Illeur fallut d'abord

confronter ensemble un grand nombre de

manuscrits, dont aucun n'était de l'écriture

de Maldonat, et qui par conséquent de–

vaient offrir des variantes considérables.

Mais ces difficultés ne sont jamais insur–

montables

á.

des savants. Faure et Dubois

en rencontrerent de plus sérieuses daos la

SorbG>nne. "Les docteurs de París, dit

á.

ce

propos Richard Simon, loin de donner leur

approbation aux livres de Maldonat, ont

une extreme aversion pour lui . Ils se sou–

viennent toujours des anciennes disputes

de leurs confreres avec

1

ui, dans lesq uelles

il les poussa vivement....

[Bibhothi:que Cri'–

'tiqzte,

IV,

75]." Et ailleµrs, le meme écri–

vain dit encore: "Cette impression (des

opuscules de Maldonat), qui avoit été com–

mencée par Billaine, a été interrompue

pendant plusieurs années, parce qu'on ne

pouvoit trouver d'approbateurs. Le nom de

Maldonat, cornme vous savez, est od ieux

aux théologiens de París. Elle n'auroit ja-

. mais paru si M. l'archeveque de Reims (Le

Tellier), qui aime les lettres, n'e l'avoit

appuyée de son autorité apres de M. le

chancelier son pere. M. Dubois, qui est

l'auteur de l'epitre dédicatoire et d'un autre

discours,

ou

il

f~it

l'eloge de ce grand bom–

me , n'a osé mettre son nom pour ne pas

s'attirer des reproches de la part de ses con–

freres

[Lettres choiSies,

r, 183]." La déd ica–

ce de ces opuscules

a

l'archeveque de Reims

porte la signature du libraire André Pra–

lard, chargé de la vente de l'ouvrage. Cette

supposition de nom donne au docteur Du-

T O

fO

IV

bois, qui en est le véritable auteur, la liber–

té de s'expliquer sur le mérite de Maldonat

et sur l'inj ustic:! de la Sorbonne....

»

(pági–

nas 506. 508) .

De lo copiado se deducen por lo pronto

dos consecuencias. La primera es, que no

pued e dañar

á

la legitimidad de estos

opósculos el que fueran extraños á la Com–

paiiía los que procuraron su impresión; por

cuanto se ve que hubiera sido casi imposi–

ble en aquellas circunstancias conseguir que

los teólogos de París se la autorizaran ni

consintieran

á

ninguno de la Compañía. La

segunda, que el compromiso mismo que

contraían los Dres. Dubois y Faure al em–

prender su impresión y presentarla al pú–

blico, debe servirnos de prueba y fianza de

que hubieron de andar tan diligentes en la

compulsa y cotejo de los manuscritos que

para ella se les ofrecían, como atinados y

seguros en la elección del texto que adopta–

ban por más conforme

á

la mente y al estilo

del autor.

Ya sabemos, ni lo podemos negar, que

uno y otro eran más allegados á los Janse–

nistas que

á

los Jesuítas. Pero si eso fuera

suficiente para sospechar que tal vez se atre–

, ·ieran

á

introducir algunos cambios en los

manuscritos, hubiéramos de verla confirma–

da en los puntos, sobre todo, en que Jansenio

y sus secuaces se apartaban de la doctrina

de la Iglesia ¡

y,

sin embargo, en los opúscu–

los del P. Maldonad0, tal cual los pu bliea–

ron Dubois y Faure, no aparece el menor

rastro de jansenismo, mientras abundan los

pasajes en que se halla éste brillantemente

refutado. De manera que, aun por ese lado,

no vemos que pueda haber fundamento

ninguno sólido para rechazar ni poner en

tela de juicio su legitimidad.

Tampoco vemos que le haya en la forma

en que algunos de ellos han llegado

á

nos–

otros, conviene á saber, en la de fragmen–

tos y apuntes, harto descarnados

á

veces y

casi ininteligi bles, como de extractos que

sacaran los discípulos de las lecciones del

maestro; pues tal es, efectivamente, el as–

pecto que pre en tan

los cinco

Tratadas,

que se imprimen ahora por primera vez al

frente del Lomo m. Pero ya cuidó el P. Prat

de señalarnos la verdadera causa de seme-

2 q