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avee la sagacité que nous nous plaisons

lui reconnaitre, croit

qu'Ollanta

n'est pas le nom réel du personnage en question, mais bien un nom my–

thique auquel a eu recours le poete quechua, pour donner plus de relief

son héros; néanmoins, cet auteur ne parvient pas non plus a établir

le sens véritable des mots dont

s'agit et son opinion n'a que la valeur

d'une pure hypothese.

PACHACOUTIC.-Pa'ñakutlj.

Ainsi que l'atteste avec beaucoup de justesse Lorente, dans son

His–

toire dn Pé1·on

(Page 164), la véritable grandem· de l'Empire des Incas

ne commence q u'n.vec le régne de VIRACOCHA. PACHACOUTIC fut flls de ce

monat•que, pere de TOUPAC-YOUPANQUI et a'ieu]

Ull

g't'and HUAYNA-CAPAC.

Si l'on s'en rappot·te

ú.

Las Anales del Cuzco

du Dr Mesa (Tom. 1

er,

Pag.

41), VIRACOCHA, apres un long regne de

cinq ~1ante

et un ans, serait

mort en 1319, a l'age avancé de 74 ans. Dans le ruéme passage de cet

ouvrage, nous voyons de plus que !'Inca YouPANQur, fils de PACHACOU–

Trc et petit-fils de VIRACOCHA, naquit en 1311, alors que ce dernier était

déjá arrivé a l'age de 72 ans. Il

a la une ert'eur évidente : en effet,

si, á l'époque de la naissance de son petit-fils, te! était l'úge de VIRACO–

CHA, asa morl, qui eut lieu huit ans plus tard, en 1319, il ne pouvait pas

avoir seulement 74 ans, ainsi qne l'afflt·me l'auteur de

Los Anales.

Nous

nous pet·metton;; cette rétlexion pom· montt•er que, bien que l'on puisse

faire des calculs approximatif.'l touchant lrs époques de chaque t•egne,

cm·

char.un

d'eux est marqué pat· de gt'andes conquetes et de nombreux

événements qui les metteat en relief et les distinguent dans l'histoire,

nous parail néanmoins impossible d'en fixer avec précision l'ordre

chronologique. Cette circonstance, comme nous l'avons déja dit dans

notre

Int¡·oduction,

quoique clonnant naissance

des !acunes clans l'his–

toire des Incas, ne luí ett!lhe ríen de son véritable caractere, et ne jette

aecun don te sur les grands événements et les príncipanx faits que nous

rapportent les historiens et dont la tradition nous a conset·vé le sou–

venit'.

Il n'est personne au Cuzco qui' tte sache quels sont les monarques

dont no us pat'lons ici, et leur·s noms, surtout parmi les incligenes, sont,

non-~l'nlempnt ronnn~. maí~ familirr~

toas .

prétend que VIRACO-