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Pi

awh.an flaJnarh.an

payta~

Maypm InkaJ sonh.unpih.a

Kay h.araywah.a

kamash.an

~

Mama-hah.a, hamny kayman.

1720

Pm

kay~

Hamuy! Kayh.a iman?

Layh.ash.aflu

pah.arirh.an

Kay wahh.a warmih.a

kayp1~

Mama-hah.a.

Yayaykm kaJ:!

latukurh.an

MunaysapaJ wanananpaJ.

1717-1718. Mot-a-mot :

144

Quel est le cruel qui l'a fait lier

~

Est-il possible qu'un roi ait donné

asile dans son coour

a

la vipere de

lahaine~

Mere Roche, approche ici.

Qui est-elle

~

Viens! Queveutdire

tout cela

1

Est-ce par l'effet d'un maléfice,

Que cette pauvre femme s'est ré–

veillée ici

~

LA MERE ROCHE.

C'est ton pere qui l'a ordonné,

Pour que l'amoureuse se corrige.

Maypm InkaJ

sonh.unpih.a

Comment

du roi

dans le coour

Kay h.araywah.a

kamaskan ?

Cette

vipére

a-t-elle commandé

1

May,

ou;

maypm,

ou done;

équivaut souvent a

comment.

haraywa prend la

désinence h.a du nominatif, sans·Iaquellc le passage serait inintelligible. A l'accusa–

tif, le suffixe serait ta; Ex. : h.araywata rikum,

je vois la vipere.

L'idée de Tschudi

de croire la désinence h.a partie intégrante de waka, lequel entrerait dans la com–

position de h.araywah.a, est tout aussi erronée que le sens de

monstruosité

qu'il

donne a ce dernier mot qui n'est pas, comme il le croit, un mot composé. Les granda

serpents en quechua sont appelés amaru et les petits, ainsi que tous les reptiles,

venimeux ou non, en général, h.araywa. Mais ici on ne saurait douter qu'il ne

s'agisse d'un reptile venimeux, lequel chez les Indiens était l'embléme du génie du

mal : c'est pom·quoi nous l'avons traduit pru·

vipere de la haine.

1721. Mot-a-mot :

Layh.ash.aflu

pah.arirh.an

Est-ce que maléficiée s'est réveillée

Kay wah'ha warmiha kayp1?

Cette

pauvre

femme

ici

1

Layhasha,

maléficié,

est le participe passé de layh ay,

user de maléfice.

La dé–

sinence 'hu est le signe de l'interrogation qui équivaut a

est-ce que ...

Y

Pahany,

qui, appliqué aujour, se traduirait par

poindre,

veut dire aussi se trouver tout-il.-coup

dans une situation quelconque sans savoir comment on

y

a été mis, et correspond

exactement a notre traduction.

1724. Ce vers veut dire :

Pour que l'amoureuse se corrige.

La désinencej de mu–

naysapa,

amoureuse,

indique le nominatif en méme temps qu'elle renferme 1'idée de

but, d'espét•ance; et c'est pour cela qu'elle ne s'emploie que lorsque le verbe est au

subjonctif, comme dans cecas, o

u

wanananpaj est la 3• pers. sing. du prés. du sub·