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Kay f¡iQutajiDI Jtimsa
· Risha f¡ipu watashaña, .
Ñan Ant1-suyu hapi'sha
Ñan, Inka, mak1ykipiña.
109
A.
c.e triple nceud, un nceud quín.,
tuple est attaché :
Céla révéle que la province des
Andes est prise et qu'elle est déja
·au poqvoir du roi.
1360
Itaym1 watakun kay Qisha:
C'est pour cela qu'c::ni. attache ce
. quintuple :
.
.
Kimsa Qislum tukuypiña:
Cela fait en tout trois· quintuples.
.
'
.
\
avait pu entrer dans la composition du
quipo.
Nous avons déja vu au vers 695 qu'ils
y
ont introduit des grains de mais, et. nous ne pouvons comprendre que quiconque
sait ce que c'est qu'un
quipo
puisse concevoil• que des objets si hétéi'ogenes en fassent
partie. Plut6t quede donner un mo.t-3.-mot ou.i'on ne tient compte ni du génie de la
la1,1gue, ni des diverses acceptions que les mots comportent, ni de leur sens figuré,
mieux vaudrait.fail·e un vocabulaire, ol! du moins les mots sont rangés dans un ordre
qui permet de les trouver plus facilement.
• 1
1356-136Í: Voici le mot-a-inot :
Kay
f¡iputaJml kimsa
A ce
nooud
tri¡;le
Risha
f¡ipu watashafta ·
Un quintuple nooud est déjil. attaché :.
Ñan
A~t1-suyU:
hapisha,
Déja la provincedesAndes estprise,
Ñan, Inka, mak1ykipiña,
Déja,
ó
roi, elle est dans tes mains,
ltaymt
watakun kay P.isha :
C'est pour cela qu'on attache ce quintuple :
Kimsa - ];!ish,an
tukuypiña.
. Trois
quintuples ils font en ,tout.
. Ce passage, qui n'a ríen de difficile au point de vue de la langue, et que Barranca
a traduit aussi assez littéralement, est incompréhensible quant a sa valeur idéolo–
gique, puisque nous n'avons pas la clef de cette ancienne
ée~•iture
des Péruviens. Ce
qui est évident, c'est que chaque nombre ayait une signification particuliere, et que
la combinaison de plusieurs nombres, comme ici d'u1,1 triple avec un quintuple. avait
un sens déterminé. En 'quec,hua, les mots
trois, cinq,
etc, comme tous les nom–
lires cardinaux, équi>alent a
triple, quintuple,
etc. Dans le texte. remanié de
Tschudi, le mot
];!iSh~,
cinq,
qui est répété trois fois, a été changé en
p1shu,
oiseatt,
ce qui fait du passage quechua, au point de
vu~
de la grammaire, un vt·ai galimalias.
Mais, ce qui est plus. grave encore, c'est que, pour défendre ses variantes, Tscltudi
vajusqu'a dénaturer la vraie notion du
quipo
péruvien."Ce ne sont pas seulement des
grains de mais et des morceaux de charbon qu'il fait entrer dans sa .composition•.
Dans ce
pas~age,
il
y
met des oiseaux
1
et dans ses observations critiques, il ajoute
encore a ces objets des feuilles de co9a, de petits batons. de p.etits c,ailloux, des mor–
ceaux d'étoffes de diverses couleurs, du cuir, des poils,etc. Sans allégue1' aticune au–
torité
a
l'appui de cette description qui fait ciu quipo péruvien
~n
assemblage ·mona-