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-88-

[DialO{l!te second.]

ÜLLANTAi', <EIL-DE-PIERRE.

Rum1-Ñaw1.

Waranh.a kutm muham,

bapaj Inka, yup1ykita!

Quyapayay wahhaykita,

1138

bis

lLantnykitan y munam.

Ollantay.

Pm kank1

~

Kayman purir1y !

1140 Pm hay hinata rurasunk1?

Mayñijmantan urmamunk1,

Pitaj kank1 ñika kir11

Rum1-Ñaw1.

Anhatan han rejsiwank¡;

Rumm kam T1ay qormam,

114!5 Itak1ykiman haym1 urmam:

han, Inltan, hohar1wank1.

<EIL-DE-PIERRE.

J'emhrasse milie fois la trace de

tes pas,

ó

puissant roi !

Aie pitié d'un malheureux.

Qui se réfugie sous ton ombre.

ÜLLANTAi.

Qui

es-tu~

Approche !

Qui a pu te maltraiter ainsH

De pareilles blessures provien–

nent·elles d'une chute terrible?

<EIL-DE-PIERRE.

Tu me connais tres-bien; je suis

cette pierre qui tomba un jour, et

qui maintenant tombe encore

a

tes

pieds. Releve-moi,

6

mon roi

1

1138

bis.

Ce vers, qui manque daus le

Jor

texte de Tschudi, et qui n'est nullemeut né·

cessaire pou1• compléter le sens, est remplacé par un vel'S tout différent dans le texte

de Markham. C'est ce dernier qui a passé dans le

2m•

texte de Tschudi. Quoique je

pense que ce vers n'existait pus a !'origine et qu'il a été introduit seulement pour

donner Ala composition la forme du quatrain, je conserve ma le9on, qui, du moins,

n'est pasen désaccord avec le coutexte. Celle de Markham hakiykipitajiDI kam,

me voila a tes pieds,

est déplacée ici; carla réponse d'Ollautar qui dit:

approche-toi,

ne se concilie guére uvec la positiou d'un homme ageuouillé a ses pieds, attribuée a

<Eil-de-Pierre qui devait certainemeut étre encore dehout jusqu'au vers

1145,

ou

il

s'agenouille en etTet. Cela prouve ce que nous avons dit dans uotre

Étude

prélimi–

nah·e, que notre texte, uous venant de la main d'un homme versé dans la langue que·

chua, ue pouvait contenir des inconséquences si manifestes, dout malheureusement

les autres textes offrent trop d'exemples.

1144.

Ce

vers fait allusion a la bataille contre Ollantar, récemment perdue par <Eil·

de-Pierre, qui eu prend occusion de faire un jeu de mots. Les autres traducteurs n'ont

pas compris le vrai sens de ce pussage. Le relatithay,

cela,

est aussi un adverbe de

tcmps, qui éq uivaut

a

daus

ce temps-la, a cefte occasion,

etc. C'est pourquoi nous