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ha~aniantan
llojsJrh.ankJ!
870
Itaym1 kash.apas harawJ !
Mana'fm mak1yk1
karh.anItay wayqnp1 pakash.ata,
Ollantayta h.arh.nsh.ata,
873
bis
Wañuyta hayp1 h.onaypa.J Y
Man~fm
yuyar1rh.ankt
·875 Taparakn sonh.n kash.anta,
Tukny mah.anaknsh.anta
1
Manahn
h.antajtarh.ankl
l
Hinantinpl llullaknspa
Suynykunata
ihurh.an;
880
Payllap1punm
tinkurh.an~ello
kay bar1 tuknspa
871-873
bis.
Mot-A-Mot :
Heureusement tu t'es échappé
des roches!
Et avoir cru pareilles chansons!
Tu n'avais done pas des mains
pour tuer, dans cette étroite vallée,
le fugitif Ollantai: qui s'était caché
dans
ce~.
g_orges Y
·
Ne savais-tu pas que son coour,
volage comme un papillon,
Trahissait tout le
monde~
Et tu
n'as pas été capable de l'anéantir!
En ayant recours
a
la ruse,
Il a immolé mes guerriers :
C'était le seul moyen de faire pa–
lir un héros tel que moi
l
Manahn
mak1yk1
karh.anil
y
avait
Est-ce que non pas ta main
Itay
wayqnp1,
pakash.ata
qui était caché
Dans ces
gorges
Ollantayta
A
O
llanta~
h.arh.nsh.ata
qui était chassé
Wañuyta
flayp1
h.onaypaJ~
La mort
sur-le-champ pour donner!
Construction logique :
Est~ce
qu'il n'y avait pas ta main pour donner sur-le-champ
la mort AOllantar qui, chassé, s'était caché dans ces gorges
f
Le mót
h.arh.ush.a
a dans cet endroit la méme valeur que
{ugitif,
et il est appliqué A Ollantai: chassé du
Cuzco par la rigueur du roi et devenu rebelle. Tschudi a traduit ce passage tout A
contre-sens. D'apres-lui, <Eil-de-Pierre se vante d'avoir de sa main
repou~sé
Ollantar,
tandis que
tout
au contraire, il se lamente du triomphe qu'Ollanta'i vient de remporter
sur lui.Ici, comme en plusieurs autres endroits,i'erreur des traducteurs ne porte pas
seulement sur un
mot,
mais sur un passage entier, ce qui fait que dans ces tt·adué–
tions, la marche du drame est dépourvue de logique. Cependant Barranca a cette fois
parí'aitement compris !'original.
873
bis.
Ce vers n'existe dans aucun texte autre que le míen. Peut-étre cependant
existait-il dans les manuscrita que Barranca a pu consulter pour fairto sa traduction,
qui ressemble Ala nOtre. En tout .cas,je crois que ce vers, meme en étant une adrli–
tion moderne, est tout-a-fait indispensable: car, sans lui, le second quatrain du mo–
nologue resterait incomplet pour le sens aussi bien <¡ue pour la composition.
Le
vers 874 est le premier de la 11trophe suivante, Alaquelle il appartient entierement
par le sens.