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- cxv-

abimrdités, et nous sommes porté

a

croire qu'attacbant trop d'impor–

tance au texto bizarro de Nodal,

il

s'est laissé entrainer par l'autorité

de cet auteur, qu'il appelle, ehose étonnante,

un connaisseu,r fin etpro–

(ond de la langue quechua.

(Ein feiner und gründlicher Kenner der

Kechua Sprache). Ilu'y a, en effet, aucun manuscrit écrit au Cuzco dont

on puir:¡se s'autoriser pour justifier de pareilles erreurs.

MANUSCRIT DOLIVIEN.

Peut-étre un manuscrit anclen, dont Tschudi nous parle

a

la page 38

de son Introduction, et auquel

il

donne également trop d'importance,

est·il aussi pour beaucoup dans les erreurs que nous présente son second

texto. Presque toutes les variantes qu'il a tirées de ce manuscrit sont erro·

nées ou inutiles, comme nous l'avons dit dans nos notes au bas des pages,

et une centaine de vers qu'il en reproduit

a

la fin de son ouvrage (p.

219)

n'étant pas plus corrects, nous pouvons assurer sans bésitation que,

dans ce manuscrit, la legon primitivo du drame est tout- a-fait alterée.

Ce n'est probablement qu'une·copie faite par un Bolivien peu versé dans

la langue quechua, ou du moins dans celle qu'on parle au Cuzco, et qui

a fnit arbitrairement beaucoup de remaniements pour mettre le drame

1\

la portéo des gens pour lesq\].els le quechua classique était diffl.cile

a

uomprend1•e, Tschudi nous apprend que cette copie, trouvée par lui

parmi plusieurs autres livres et manuscrita anciens dont M. Harmsen

lui avait fait présent pendant son séjour

a

A.requipa, porte

a

la fin la

date

N"

Sra

de la Paz, oi (

1)

18 d(J Junio de 1735,

et cette date est la

seule circonstance qui,

a

notre avis, donne de l'importance

a

ce manus–

crit, en nous fournissant une preuve

a

ajouter

a

celles que nous avons

données pour réfuter l'opinion qui attribue la composition du drame au

curé Valdez, lequel est mort presque un

sii~cle

plus tard.

MANUSCRIT DE JUSTINIANI, PUBLIÉ PAR M.!RKHAM•

Cléments R. Markham, F. S. A., F. R. G. S., voyageur anglais, qui afait

beaucoup de recherches sur l'ancien Pérou, a publié

a

Londres, en

187'1,

une traduction anglaise de

l'Ollanta'i

avec le texte quechua en regard. Ce

(') Hot,

atüoul'd'luci,

sans

h

initiale, est une faute si grave qu'elle donne la mesu1·e

du deg1'é d'instruotion du copiste.