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que nous avons reproduite·. On dit qu'a cette méme époque, plusieurs
fragments de
l'Ollantai
furent publiés dans ce journal, et quelques
Cuzcains nous ont méme assuré que le texte entieryavait étédonné suc–
cessivement. Comme
il
n'existe plus de collection de
El Museo Erudtto,
et qu'ayant voulu nous en procurar une, nous avons recu du Cuzco la
réponse que la chose était presque impossible, nous ne pouvons ríen
atll.rmer a cet égard. Nous n'avons done que le texte publié par Tschudi,
que nous puissions considérer comme le premier, non-seulement paree
que nous croyons que les fragments ou le texte publiés par
El Museo
Erudito
n'étaient que la copie remaniée de Valdez, mais encore paree
que le texte de Tschudi est la reproduction d'un manuscrit beaucoup
plus autorisé et plus ancien, celui du monastere de Santo Domingo. La
copie de ce manuscrit, qui avait été donnée a Tschudi par un artista de
Munich, M. Rugendas, était de la main d'un moine dominicain du Cuzco,
et Tschudi nous assure l'avoir reproduit avec une fidélité scrupuleuse.
En
examinan~
ce texte avec attention, nous ne voyons aucune ditfl–
culté a admettre que le manuscrit de Santo Domingo est le premiar texte
de la transcription en caracteres latins, et que celui de Valdez méme,
aussi bien que tous les autres manuscrits connus, n'en auraient été que
des.copies plus ou moins infideles. En effet, le manuscrit de Santo Do–
mingo présente la piece dans toute sa simplicité, et trahit la pre!lliere
transcription d'une maniere évidente. Ainsi, dans le quatrain qui coro–
menee au vers 838, et qui se lit :
Apu maruti Uocstncca
Huülcapampa Anticunahuan
Cllai ttinqui Qquero pataman
Chaipin happincca runanta.
Il y a dans le derniers vers une transposition évidente que nous
avons corrigée dans notre texte imprimé, en rétablissant ainsi l'ordre
des mots:
Chaipin runata.
(
1 )
happincca.
Comme les deux legons sont également correcta sous le rapport
grammatical, mais que la nótre est seule conforme aux exigences de la
(1)
La
tr&D..IIposition
exige
que
dans
ce mot on reb'anche l'n qlli
p~e
la
déli·
nence
ta
de l'accllSatit.