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PTÉROPODES .

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these, que les Ptéropodes se maintiennent conslam–

ment daos certaines zones de profondeur différente,

suivant les especes, ce qu'ils ne peuvent faire évidem–

ment qu'en nageant d'une maniere continuelle.- Pres–

·que tous les auteurs disent également que

c~s

Mollus–

ques se meuvent sans cesse dans les eaux de la mer,

sans pouvofr ni ramper ni se fixer, étant dépourvus

d 'organes propres

a

ce t usage (1) . Mais, quoique les

Ptéropodes aient été organisés pour la nage, il nous

parait pourtant impossible d'admettre qu'ils soient

ainsi condamnés

a

un mouvement continuel pour se

soutenir dans le fluide qu'ils habitent; nous croyons

plutót que ces Mollusques, comme les autres animaux

dont le genre de vie est le meme, ont la faculté de se

maintenir dan l' eau ou

a

sa surface saos le secours de

leurs organes locomoteurs, mais par le seul effet de

leur pesanteur spécifique qui est égale ou inférieure

a

celle de ce fluide, ou bien peuvent se fixer momenta–

nément aux corps marins, de maniere

a

rendre inter–

mitt~nte

l'actio11 de leur systeme musculaire.

Quelques Ptéropodes se trouvent dans le premier

cas, comme les Cymbulies qui flottent constamment

a

la surface de la mer au moyen de l'espece de nacelle

que représente leur coquille; d 'autres, quoique d'une

pe~anteur

spécifique plus considérable en apparence

que celle de l'eau de mer, puisqu 'on les voit tomber au

fond lorsqu 'ils suspendent lems mouvemenls natatoi–

res, n'acquierent peut-etre cette pesanteur que par la

(1) Voir la définition que Cuvier donne de ces Mollusques.

llonile. - Zoo!. Tome II. Parlie

l.

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