PTÉROPODES.
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d 'apres les observations de M. Rang, les Ptéropodes
Le tacés se serviraient aussi pour le meme usage de
leurs expansions natatoires, en disposant probable–
ment ces appendices et le lobe intermédiaire· qui les
réunit
a
la maniere d 'une ventouse.
Les considérations , dans lesquelles nous venons
d'entrer, nous semblent devoir faire rej eter les hypo–
theses qui ont été émises pour expliquer l'habitude
singulicre qu'ont les Mollusques ptéropodes de ne se
montrer
a
la surface de la mer qu'a certaines heures
du jour ou de la nuit ; par couséquent, ce point
nbus
semble réclamer de nouvelles observations de la part
des naturalistes.
On connait peu le genre de nourriture des Ptéro–
podes; mais il est tres-probable que ces Mollusques
vivent des animaux microscopiques qui se trouvent en
si grande abondance dan les eaux de lamer. M. Al–
cide d 'Orbigny dit avoir r ncontré, dans l'estomac des
H ales et des Cléodores, des restes de jeunes Atlan–
tes (1); mais, comme l'a déja fait remarquer M.
an
Beneden ,
il
est possible que ce naturaliste ait pris pour
des fragments de coquilles les plaques cornées qui
arment l'estomac de ces Ptéropodes.
Les Ptéropodes nus, tels que les Clics et les Pneu–
rpoderme , peuvent saisir leur proie au mo en des
appendices qui entourent leur bouche, et la fixer
pour la soumettre a 1 a tion de leurs machoires
cor~
n 'es. Les Ptéropodes testacés , les Hyales, le Cléo-
(1) Voir le
royage dans l'Amérique méridionale,
tom. V, pag. 73.