IOLLUSQUES.
leur nourriture,
a
leur reproduction, et surtout l'ac–
tion de courants paraissent d 'terminer ces r éunions
nombreu es d 'individus , bien plutot que des instincts
de ociabilité , comme l'admettent encore quelques
zool gi tes .
Le Ptéropodes se meuv nt au moyen de 1eurs ex–
pans1on
natatoir
qu'i]s agitent avec beaucoup de
vit
omme le papillons ro'nt avec leurs ailes;
au
i leur progres ion n 'es t qu'un sautillement conti–
nuel, e t ne e fait que par ondulation successives . Ils
peuvent de cette maniere
s'élev~r
dans l'eau, avancer
dan une direction borizontale ou plu ou moins in–
clin ée; lor qu'ils veulent r descendre, il contractent
leurs nageoir es el la partí
antérieure du corps qui
rentre ain i plus ou moin
complétem nt dans la co–
quill e ou dans 1 manteau , et il
e lais nt tomber
au fo nd de l'eau
u bien
eul ment
a
des profon–
d eurs plu ou rn ins con idérables.
La plupal't de c
l\'.Iollusqu
nagent dans une po-
ition reuvers' , ce qui a induit en erreur la plupart
des naturaliste qui les ont d ' crits en sens contraire
du véritable. Cette h abitude singuli ere nous parait
tenir
a
l' organisati on meme des Ptéropodes qui la
pr
I
entent
t
a
la po ition de la ma se vi
Ü
'rale
a
la
partí supérieure de l'animal, tandis que l'inférieure
est o cupée par la cavité branchiale, ce qui doit
avoir pour effet d rapprocher le centre de gra ité de
la face upérieure , et de n e r endre par conséquent
1'
équilibre po
ible pendant la natation que lorsqu
celt
fa ce est dev nue inférieure .