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l\IOLLUSQUES.

guere confondre cette action pour ainsi dire chimi–

q ue que la lumiere exerce ur les animaux et meme

sur le végétaux, avec la sensation spéciale qu 'elle dé–

termine sur le sens de la vue et qui peut seule en

donner la connaissance

a

un animal, lui faire appré–

cier par conséquent d ' une maniere irnmédiate son ab–

:,en e et ses divers degrés

d 'intensit~.

Du reste, l'apparition de Ptéropodes

~1

la surface

de la mer est loin de se fa ir d'une mani ere aussi ré–

guliere que l'admet

M.

d'Orbigny: Nous avons sou–

ven t recueilli les memes especes

a

des heure

tres-dif–

fé ren le , et nous ne ero ons done pas qu 'on puisse les

distinguer sous ce rapport en crépusculaires et en

nocturnes . Ces Mollusque paraissent meme déroger

assez souvent

a

lenr babitude de ne se montrer

qu'a

la hut e du jour ou au commencement de la nuit.

M. Rang <lit a oir rencontré assez souvent des Créséis

en nombre consid 'rable, et

pendant l'arrleur du soleil,

sous des masses

defucus natans

(1). M. Van Beneden

rappor te aussi,

a

propo d\;ne nouvelle espece de

Pneumod rme qu 'il a fait connaitr e, que ce tte espece

a été trouvée

au milieu du jour

en tres-grande abon–

dance, pres dé Nice, na gean t

a

la surface de l'eau

(2) ;

nou avons recuei ll i également d s Ptéropodes pre que

a

toutes les heures du jour.

En fi n M. d 'Orbign ' suppose, et l' explication qu 'il a

donnée repo e m ·me en tierement sur

ette hypo-

(1)

Jlfanuel de l'!tistoire 11aturel/e des Jl1ollusques,

pag.

21.

(2)

Exercices zootomiques, 11ote sur une 11ou11elle espece de

Pueu–

moderme,

pag.

~·4.