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PTÉROPODES.

s;;

jusqu ' au milieu des glaces des mers polaires: certaines

esp 'ces son t meme si ahondan tes dans les mers du

nord, qu'elles formeraient, au dire de quelque.s voya–

geur , la pature ordinaire de la baleine.

En rapprochant les observations qui ont été recueil–

lies sur les Ptéropodes dans les différentes mers du

globe, l'on voit que la plupart des geures de ce gr.oupe

,

, d

sont representes ans toutes ces mers et souvent par

les memes especes , de sorte qu'il n'existe pas pour ces

Mollusques de régions zoologiques bien distinctes .

Ainsi non-seulernent l'on trouve des Hyales, des

Cléodores, des Cuviéries, des Spiriales, des Pneumo–

dermes, etc., dans toutes ]es mers; mais, en outre, la

plupart des especes de ces genres se rencontrent en

meme temps dans l'océan Atlantique; clans le grand

Océau, clans les mer s de

l'I

nde, de la Chine , etc. ; les

mreurs de ces Mollusques , leur mode de locomotion

et d 'autres causes, telles que l'action des courants, par

exemple, rendent

fa

ilement compte de cette dissé–

mination des especes et ele leur répartition dans des

points si différents de la surface du globe . Nous ver–

rons cependant que les especes présentent souvent

alors, soit dans leur volume, soit dans leur coloration,

de ces différences peu importantes qui constituent les

variétés. En fin, nous devons dire aussi que quelques

e- peces semblent cantonnées dans certaines localités,

comme la Cymbulie de Péron, qui n 'a encore été ren–

contrée que dans quelques parages de la Méditer–

ranée.

Mais si la dissémination des especes n'a pas de