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PTÉROPODES.
8!)
le nom d 'ailes ou de nageoires n ' étaient autre chose
que le pied des Mollusques gastéropodes, disposé
meme d ' une maniere presque semblable
a
ce qui a
lieu dans les Bulles (1) . M. de Blainville signala aussi
.la meme analogie dans l'appendice inférieur que l'on
· a ait regardé
a
tort comme une dépendat1 ce de Ja
bouch e h ez les Clios et les Pneumodermes.
Cepen<lant cette maniere de considér er le Ptéro–
podes ne fut pas a<loptée d 'abord et n 'a meme pas
pr é alu jusqu'a présent parmi les zoologistes qui ont
continué, la plupart , a faire de ces Mollusques un
groupe analogue
a
celui eles Gastéropodes et des Cé–
phalopodes ; quelques-un ont meme essa é de la com–
battre, comme M. de Férussac, qui s'exprime ainsi
a
ce
suj et, dans son
Histoire nalurelle des 1Jtl.ollusques.
ce
Si l' on considere ces Mollusques ( les Ptér opodes )
ce
uniquement sous le point de vue de la complicali on
«
ou de la perfection de tel ou tel organe, ils p euv nt
ce
sans <l oute etre regar<l 's comme étant infé rieu rs
a
«
certains Gastéropodes, surtout dans l' état encore
«
imparfait de nos connaissances analomiques
a
leur
ce
suj et. Mais si on les envi sage dans leur ensemble ,
ce
on n e p eut se refuser a r econnaitre qu'ils offrent un
ce
mode de construction bi en distinct de celui des
ce
Gastéropodes , qu'on ne peut les r éunir
a
ceux-ci
<e
·sans faire violence aux caracteres essentiels qui les
«
distinguent, puisque ce serait introduire parmi ces
ce
derniers des formes qui leur sont étrangeres; que
(1) Vofr l'article
HYALE
du
Dictionnaire des sciences naturelles,
tom .
XXII,
pag.
66.