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MOLL SQUES.
subit en effet des modifications en rapport avec la
maniere de
ivre de ces Mollusques; ainsi , il peut
etre disposé tant6t pour la reptation ' tantot pom; la
natation , et quelquefois meme pour ces deux modes
de locomoti on , comme nous en voyons des exemples
chez les Bulles et dans quelqu es autres genres.
Si nous rapprochons maintenant des Gastéropodes
les Ptéropodes nus, n us verrons que l'analogie n ' est
pas moins évidente , puisque les différences qui sé–
parent ces derniers des Ptéropodes conchyliferes sont
pour la plupart les memes que celles ql!i existent entre
les Gas téropodes nus et les Gastéropodes pour vus d ' une
coquill e . La différence la plus importante se trouve
dans les nageoires
rui ne sont plus formées par les
expansions latérale du pied, mais sont bien distinctes
de cette de1 niere partie. En effe t , ces Mollusques sont
pourvus inC'rieurement, en tre ces appendices, d 'un
véritable pied dont ils se servent pour se fixer, comme
les
tlantes et les Carinaire font a ec leur ventouse.
La loi de la finalité ph siologique est encor e ici é i–
demmen t applicable : destin és a
ivre dans les hautes
mers et par conséquent
a
nager plut6t qu 'a ramper,
ces Ptéropodes avaient peu besoin d ' un pied disposé
pour ce d <;!rn ier usage; mais cet organe n ' étan
t
égale–
ment plus propre
a
Ja natation, la nature leur a donné
en outre des nageoires qui ·ne doivent etre considé–
rées que comme de organes de Jocomotion acce -
soires, semblables aux membranes n ata loires qui
hordent les parti es Jatérales du corps dans un grand
nombr e de Céphalopodes. Cette modification ou plu-