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MOLLUSQUES.

fournit aucun nerf et n'es t évidemment qu'une com–

rnissure, ont cru qu ' il fallait voir le cerveau daos la

masse sous-cesophagienne, et changer, par consé–

quent, la position que l'on donn e

a

ces Mollusques

pour que cette masse ganglionnaire se trouvat

supé~

ri eure

a

l' ce ophage; d'autres, enfin, ont émis l'opi–

nion, aussi peu fondée que les

p~écédentes ,

qu'il

fa[:..

lait considé rer Je cerveau comme représenté par tout

l'anneau nerveux.

Daos ces différentes

détermin~tions,

les anatomistes

ne se son t préoccupés que d'une partie, le cerveau,

a

l'exclus ion des autres parlies qui entren t d ' une ma–

niere non moins essen ti elle, comme nous venons de

Je vo1r, dans la composition du ollier cesophagien ;

et les difficultés qu'ils on t éprouvées tiennent

a

ce

que, dans ces Mollu que:s, les ganglion cérébraux se

trOU\'ent séparés par une commissure tres-longue qui

form toute la par tie supérieure de l'ann.eau, de sorte

qu 'au lieu d 'étre placés en des us, ces ganglions se

trouvent rejetés ur les cót 's et meme un peu en des–

sous de l' cesophage. Par suite de cette disposition

1

les

ganglions cérébraux on t au si appliqués immédiate–

ment, et sans l'intermédiaire de commissures, aux gan–

glions des organes du mouvement et

a

ceux de la vie

végétative .

Dans les Ptéropodes nus, le collier nerveux rentre

dans la di sposi tion normale; ainsi les ganglions céré–

braux

1

placé au-<lessus de l' cesophage et accolés sur

la ligne médiane, communiquent par deux commis–

sures avec les ganglions des organes de la Iocomotion