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est meme si prononcée chez les Mollusques les plus
élevés, que tous les nerfs émanés de ces masses médul–
laires centrales vont produire de nouveaux ganglions
dans les parties auxquelles ils se distribuent.
Ainsi, les nerfs buccaux aboutissent, da ns la plupart
des Mollusques,
a
deux petits renflements situés sur les
cotés de la masse buccale et r éunis par un cordon
intermédiaire, ou bien confondus quelquefois en un
seul ganglion qui se trouve alors placé inférieurement,
de sorte que les nerfs qui le font communiquer &vec
le cerveau, forment comme un troisieme collier autour
de l 'resophage . Ces petits ganglions buccaux fournis-
.sent, en avant, plusieurs filets qui se distribuenl aux
parois de la bouche et
a
la langue, et pos térieurement ,
deux nerfs récurrents qui longent l'resophage jusqu'a
l'estomac et qui ont été désignés par quelques anato–
mistes sons le nom de
stomato-gastriques.
Ces nerfs,
qui offrent souvent de n ouveaux renflements sur leur
trajet, correspondent
a
no petit s steme de nerfs sem–
blables qui existent ch ez les insectes et que l'on consi–
dere aujourd'hui col.nme représentant, chez ces ani–
maux, le systerne du grand sympathique; mais, dans
les Mollusques, une pareille analogie ne peut etre éta–
blie d'une maniere exclusive, puisque, d'apres ce que
nous avons déja dü, il existe d'autres ganglions qui sont
évideínrnen t des tinés aux organes de la vie végétative.
Les nerfs optiques se ren fl ent également en un gan–
g1ion considérabl e cbez les Céphalopodes; il en est de
rneme des nerfs olfac tifs ou ten taculaires dans quelques
Mollusques gastéropodes .