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7:!

l\lOLL 'SQUES.

est meme si prononcée chez les Mollusques les plus

élevés, que tous les nerfs émanés de ces masses médul–

laires centrales vont produire de nouveaux ganglions

dans les parties auxquelles ils se distribuent.

Ainsi, les nerfs buccaux aboutissent, da ns la plupart

des Mollusques,

a

deux petits renflements situés sur les

cotés de la masse buccale et r éunis par un cordon

intermédiaire, ou bien confondus quelquefois en un

seul ganglion qui se trouve alors placé inférieurement,

de sorte que les nerfs qui le font communiquer &vec

le cerveau, forment comme un troisieme collier autour

de l 'resophage . Ces petits ganglions buccaux fournis-

.sent, en avant, plusieurs filets qui se distribuenl aux

parois de la bouche et

a

la langue, et pos térieurement ,

deux nerfs récurrents qui longent l'resophage jusqu'a

l'estomac et qui ont été désignés par quelques anato–

mistes sons le nom de

stomato-gastriques.

Ces nerfs,

qui offrent souvent de n ouveaux renflements sur leur

trajet, correspondent

a

no petit s steme de nerfs sem–

blables qui existent ch ez les insectes et que l'on consi–

dere aujourd'hui col.nme représentant, chez ces ani–

maux, le systerne du grand sympathique; mais, dans

les Mollusques, une pareille analogie ne peut etre éta–

blie d'une maniere exclusive, puisque, d'apres ce que

nous avons déja dü, il existe d'autres ganglions qui sont

évideínrnen t des tinés aux organes de la vie végétative.

Les nerfs optiques se ren fl ent également en un gan–

g1ion considérabl e cbez les Céphalopodes; il en est de

rneme des nerfs olfac tifs ou ten taculaires dans quelques

Mollusques gastéropodes .