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MOLLUSQuES.

logique, peuvent seuls nous fournir le rnoyen d'établir

convenablernent leur analogie avec les différentes par–

ties du systeme nerveux des animaux supérieurs. Il est

évident, d'abord, que le systerne nerveux des Mollus–

ques ne saurait etre exclusivement assimilé a certaines

parties du systeme nerveux des vertébrés, puisqu'il

préside aux memes fonctions dans les uns que dans

les autres de ces animaux; en le 'considérant, par

exemple, comme l'analogue du grand sympathique,

le systeme nerveux des

Mollusqu~s

devrait présid r

uniquement aux actes de la vie végétative, tandi qu'il

est encore chez ces animaux le príncipe des mouve–

ments, des sensations el des actes instinctifs. ll faut

done admettre, d'apres ses propriétés fonctionnelles,

que ce systeme corre pond

a

to,utes le parties qui

consti luenl.1 le meme appareil chez le animaux supé–

rieurs, et que es éléments offrent seulement un déve–

loppement et une dispositi on qui sont en rapport avec

le <legré d'organisation des Malacozoaires et avec le

plan que la nature a su i

i

dan ce type zoologique.

Quelques auteurs, comme nou l'avons dit ci-de -

sus, ont déja fait cette distinction dans l s él ' ments

du steme nerveux des Mollusgues et ont admis une

partie central e correspondant au cer eau, de gan–

glion afTectés aux mou em nis et a la sensibilité gé–

nérale, et d'autres ganglion de tinés aux ac tes de la

ie organique; mai la détermination de ces différente

parties n'a pas encore été donnée d'une maniere ri–

goureuse et pr 'cise. De re herches nornbreuse que

nous avon faites

a

ce sujet nous ont

fait

constater que,