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PTÉROPODES .

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flement considérable et quelquefois un long appendice

en forme de crecum ; d 'un deuxieme oviducte plus

'large , que

l'

on peut considérer comme une sorte de

matrice ' et auquel vient aboutir une vésicule

a

long

col semblable

a

celle que les auteurs désignent sous

les noms de

vésicule de la pourpre

,

vésicule éopula–

trice,

etc.

Le sexe male présente cela de r_emarquable qu e les

deux parties qui le constituent n 'ont entre elles aucune

connexion, l'une, ou la verge, étant placée al' extrémité

antérieure de !'animal, tandis que l'au tre, ou le testi–

cule, se trouve, aveele reste del' appareil, plus ou moins

loin en arriere , disposition que l' on trouve chez les

Bulles , les Bullées, les Aplysies, etc.

Les deux orífices· de cet appareil , toujours séparés

par un intervalle plus ou f!10ins considérable, sont réu–

nis , comme dans les genres de Mollusques que nous

venons de citer, par un sillon que forme un repli de

la peau et qui a probablement des usages analogues (

1) .

Ces orifices sont placés du coté droit dans les Ptéro–

podes nus et dans les Ptéropodes testacés , mais, chez

ces derniers,

l'

ouver ture de la verge se trouve tres–

rapprochée de la Jigne médiane; on peut meme la

considérer comme tou t

a

fait médiane dans les Cym–

bulies.

Drapres cette disposition de l'appareil générateur,

on doit admettre que la verge n ' est plus qu'un simple

(1) Cette disposition n'existe pas chez les Cymbulies; nous ne

l' avons du moins pas rencontrée dans la Cymbulie de Péron.