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MOLLUSQUES .
L'appareil circulatoi re offre, chez les Ptéropodes, la
meme disposition que dans les Gastéropodes.
Le cceur, compasé d'une oreillette et d ' un ventricule
et contenu dans une espece de péricarde, est situé
d'une maniere variable dans les Ptéropodes nus, sui-_
vant la place qu'occupent les branchies; daos les Pté–
ropode te tacés, il oc.cupe le fond de la cavité bran–
chiale, comme chez les Gastéropodes conchyliferes,
Nous avons observé dans les Cléodores, les Cuviéries
et les Spiriales une particularité
~ssez
digne de remar–
que : chez ces Mollusques , l' oreillette communique
a ec une poche pyriforme et assez grande qui adhere
intimement
a
la face interne du manteau. Nous avons
aussi remarqu' qu e les mouvements du cceur étaient
tres-irréguliers chez ces animaux, et que ceux-ci pou–
vaient les suspendre ou les précipiter, pour ainsi dire,
a
leur gré; faudrait-il , d 'apre cela, considérer cette
pocb comme une espece de
diµerticulum
destin é
a
recevoir le sang qui reflue dans l'oFeillette pendant
l' état de repos de cet organe?
Les deux sexes sont réunis dans tous les Ptéropodes,
comme
dan~
la plupart des Gastéropodes; la disposi–
tion de l'appareil reproducteur offre au si beaucoup
d 'analogie avec ce que l'on voit chez plusieurs de ces
derniers Mollusque .
La partie de cet appareil qui représen te le se e
fe–
melle se compose : d 'un ovaire
qu~
forme, avec le foie,
la plus grande parlie dé la masse viscérale; d'un pre–
mier oviducte qui offre toujours sur son trajet un ren-