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PTÉROPODES .

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pourvus d'un opercule; c'est ce qui existe dans le

nombreuses especes du genre Spiriale que nous avon

fait

conna.ltre (

1).

La présence d'un opercule dans des

MoJlusques de ce groupe, et la place qu ' occupe cet

opercule confirment tout

a

fait, comme nous le ver–

rons par la suite, le rapprochement fait par M. de Blain–

ville' dans son mémoire

SUI'

les H ales, entre les ap–

pendices locomoteurs de ces Ptéropodes et le pied des

Mollusques gastéropodes .

Les organes des sens sont tres-réduits dans les Pté–

ropodes, et, sous ce rapport, ces Mollusques emblent

peu mériter la place que la plupart des zoologiste leur

assignent, presque en tete des animaux de ce tvpe,

a

la suite des Céphalopodes.

L'or gane de la vision, i perfectionné chez ces der–

niers, manque dans tous les Ptéropo<les, bien que plu–

sieurs observateur

l'ai nt décrit dans les Clio , le

Cléodores, les

mbulies, etc.

L'organe du gou t parait peu d ' cloppé dans la plu–

part de ces Mollusques, si

l'

on en juge par le peu d 'é–

tendue de la cavité buccale et par le petit nombre de

rameaux nerveux qui s'y di tribuent.

L'organe de

l'

olfa tion exi t erait dans tons les Pté–

ropodes, si l'on admet que ce sens a son si ' ge dans les

te1)Lacules, comme le pense M. d Blaioville.

Taus ces Mollusques sont en effet pourvu detenta–

ules qui varient , comme chez les Gastéropodes, par

(1)

Revue zoologique,

année

1840,

p.

235 .