PTÉROPODES.
6i
Les observations de M. Van Beneden, celles du doct eur
Eschricht et les notres mettent ce fait hors de doute
pour les Clios , les Cymbulies, les Euribies, et il est t_res–
·probable qu 'il en est de meme pour le genre
Psyc~1é,
qui n 'est encare connu que d'une maniere tres-incom–
plete.
Nous avons déja dit, en parlant de la disposition
d~
m:mteau, que les branchies étaient extérieures dans
taus les Ptéropodes nus ; mais la place qu'occupent
ces organes varie beaucoup' puisqu'ils peuvent etre
situés
a
la partie antérieure de !'animal' comme dans
les Euribies, ou a son extrémité postérieure, comme
dans les Pneumodermes.
Chez taus les Ptéropod<>s ponrvus d 'une coquille,
les branchies sont intérieures ou contenues dans une
cavité formée par le rnanteau et qui offre une disposi..: .
tion tout
a
fait
analogue
a
la cavité branchiale des
Gasté'ropodes con hylifi' res . Le gen re Cuviérie offrirait
eul, d 'apres M. Rang,
lme
exception
a
cette di po
i–
tion de
l'
appareil br anchial dans les P téropodes testa–
cés, mais nous verrons, en traitan t d e ce genre , que
la déterrnination des branchies donnée par ce natura–
liste est inexacte, et que, sous ce rapport, les Cuviéries
ne different pas des Cléodores, des Hyales, etc., cornme
l'
analogie le faisait déja supposer.
Qaant aux différences que les hranchies présentent
sous le rapport de leur forme , de leur structure , etc.,
nous ne croyons pas devoir entrer ici dans des détails
qui trouveront plus naturellement leur place dans la
description anatomique des différents genres . .