PTtROPODES .
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meme donné quelquefois un sens plus vague encore
a
cette d ' termination en considérant tous les ganglions
nerveux comme ayant presque autant de droits que
les ganglions sus-resophagiens
a
cette analogie·. Quel–
ques auteurs ont pensé. avec plus de
rai~on,
que le
collier nerveux des Mollusques devait correspondre
a
la fois au cerveau et
a
la moelle épiniere des animaux
supérieurs, mais sans donner pourtant une détermina–
tion précise de ces deux parties; M. de Blainville seu–
lement a bien distingué un ganglion central, ou céré–
briforme, et un ganglion affecté
a
la locomotion et
a
la sensibilité générale (1).
Quant aux ganglions qui, dans plusieurs Mollusques ,
n e font pas partie de l'anneau nerveux , mais sont dis–
séminés dans différents points du corps , ils ont été
assimilés, par quelques anatomistes, aux ganglions
viscéraux de animaux supérieurs.
Enfin , il st n ore des auteurs qui ont exclusive–
men t comparé le systeme ner eux des Mollusques, soit
aux ganglions spinaux des animaux vertébrés, soit au
systeme du grand sympathigue .
On r econnait facilement que , dan la plupart de ces
déterminations, les auteurs se sont plutot basés sur la
forme ou la disposition générale du systeme n erveux,
dans les l\follusques, que sur les rapports des diffé–
i·entes·parties qui le composent avec les autres organes,
rapports qui, en nous indiquant leur caractere physio-
(1 ) Consi dérations générales sur le systeme nerveux,
J ournal de
physique,
tom . XCIII, pag. 200, sept. i 821.