PTÉROPODES.
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daus tous les Mollusques céphalés, le collier nerveux
ou ocsophagien se composait toujours de trois ordres
de ganglions qui correspondent, par la distribution
des nerfs qui en émanent, aux trois parties centrales
. du systeme nerveux des animaux supérieurs.
Les ganglions qui nous semblent
devo~r ~tre
consi–
dérés comme les analogues du cerveau, · forment deux
masses médullaires parfaitement symétriques, le plus
souvent accol ées ou meme confondues sur la ligne
médiane, mais quelquefois séparées par une commis–
sure plus ou moins longue . Placés en dessus du tubé
digestif et en arriere de la masse buccale, dans le pre–
mier cas, ces ganglions peuvent aussi, suivant la lon–
gueur de la commissure qui les sépare, se trouver sur
les cótés et méme au-dessous de l'resophage, quoiqu'ils
soient cependant toujours supérieurs aux ganglions
des autres parlies. Jls fournissent toujours les nerfs de
la vision, de l'olfaction (1) et des aulres sensations
spéciales; ils présentent un développement d ' autant
plus considérable et tendent ordinairement aussi
d 'autant plus
a
se confondre en une seule masse ,
qu'on les examine dans des Mollusques d ' une organi–
sation plus élevée
('2).
La pal'tie du collier nerveux, qui nous parait cor-
_(1 )
Si l'on conside1·e,
a
l'exemple de quelques auteurs, et snrtou t
de M. de Blainvill e, les tentacules comme le siége de ce sens .
(2)
Cette masse se subdivise meme alors, comme on le voit chez
les Céphalopodes , en pa1·ties assez distinctes que Cuvier a cru pou–
voir assimi ler au cerveau et au cervelet des animaux supérieurs.
- (Poir le M émoire de Ctwier sur l'cmatomie des Cépl1alop odes
1
pag. 34. )