PTÉROPODES.
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fa isceaux musculaires qui doublent la face interne du
manteau et s'étendent également de la partie ant é–
rieure de l'animal
a
son extrémité postérieure. La cou–
traction de ces faisceaux a, en effet, pour usage de faire
. rentrer plus ou moins !'animal dans la cavité du man–
teau et de
l'y
abriter comrne daos une co.quille.
Enfin, outre ceux dont nous veuons· de parler, le
systeme musculaire comprend encore quelques pelits
faisceaux destinés aux mouvemenls parti els du man–
teau, de la ver ge, des tentacules, etc., et dont le
nombre ainsi que la disposition varient par consé–
quent, dans les différents genres, suivant la confor–
mation de ces parties.
La disposition du systeme nerveux; dans les Ptéro–
podes, se rapproche encore beaucoup de ce qu 'elle
est chez les Gastéropodes; mais, pom· ü;terpréter
convenabl ement les modifi ations qu'offrent, sous ce
rapport , les Mollusques dont nous nous occupons, il
est nécessaire que nous entrions préalabl ement dans
quelques considérations générale sur la disposition du
systeme nerveux dans tous les Malacozoaires, ou, du
moins, dans tous les Mollusques céphalés .
Les auteurs disent généralement, en parlant de ce
systerne chez les M?llusques, que les ganglions, ou
m-asses médu llaires, qui en trent dans sa composition,
sont disséminées dans toutes les parties du corps, au
lieu de former, comme dans les animaux articulés, une
chaine médiane et s métrique; ils disent aussi que ces
ganglions n 'offren t rien de cons tant ni dans leur
Donilc -
Zool. Tomo II. Pnrlie
I.
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