PTÉROPODES .
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des organes de pr ' bension que l'on a généralemen t
con idér 's, mais
a
tort, comme des organes tent.acu–
laires, une ca ité b uccale grande et protra tile.
a
la
maniere d ' une trompe' des parties cornées pour la
mastication, une langue olumineuse h 'ri sée de cro–
chets et des glandes sali aires
considéra~le's.
Leur
estomac, imple et membraneux, forme une va te pp–
che en eloppée de tou cot 's, comme dan
les Mol–
lusques a éphales, par le foie qui
y
verse la hile par un
grand nombre d'orifices.
Les seconds ont, au contraire, une cavit' buc1.;ale
considérablement réduite , dépourvue d ' organes de
préhension et de mastication , et n
1
offrant plu qu'un
rudiment de lan gue et el es glandes salivaires a l' ' tat
de vestige; mais, chez ces Ptéropodes, l'cesophage se
dilate
a
son extrémité en un
aste jabot auquel fait
suite une espece de gésier armé
a
l'intérieur de plaques
cornées et tranchanl
pour broy r les substances ali–
mentaires . Le foie n'adhc e plus a l'e tomac, mais
forme, comme dans la plupart de Mollusques cépha–
lés, une masse distincte envelopp 'e par les circon o–
lutions intestinales. Nous avons oh ervé dans plu
i
urs
de ces Mollusques une vésicule tr 's-allongée dan la–
quelle viennent se rendre les principaux vaisseaux
biliaires et qui s' ouvre daos l'intestin, non loin du
pylore.
La position de l' anus, importante sous le rapport
zoologique, varie encare claus ces deux groupes .
Ainsi, cet orífice se trouve du coté droit daos tous
les Ptéropodes nus, tandis que, dan les autres, il es t