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CUAPITRIt VlJ. - PEINTURE DE L'HOMJIIE EXTÉRIEUR. 19

grandeur moyenne, ferme et bien attachée, doit élre

plus colorée dans les parties proéminentes que dan les

parties plates; le bord doJt étre transparent et d'un rO llge

brillant comme un grain de grenade

l.

Sur la joue le

rouge doit devenir plus vif

a

mesure que la convexité

s'accuse davantage. Le nez,

<¡tú

contl'ibue surtout

a

faire

la beauté du profil, doit diminuer dans le haut par une

dégradation douce et insensible

i

a

l'endroit oil finit le

cartila'ge, U peut

y

avoir une petite proéminence, pas

assez forle cependan t

pOUI'

qu'il en résulte un d e ces nez

aquilins qui déplaisent chez

les

femmes; la partie infé–

rieure doit étre moins colorée que

l,es

oreilles, mais

il

De

faut pas qu'elle

SQit

d'une blancheur mate

i

la paroi du

milieu, qlli se trouve au-dessus des levres, doit avoir

rissent les arts, et dont on ne voudi'ait plus aujourd'hui. L'auteur

dit que cet

reil tantót

embrase, tantot pélrifie. Cclui qui re{;arde

longtempc ie soleil devient aveugle; celui qui reg31'dait Méduse

élait changé en pierre; mais celui qui regarde le visage do

Lucrece

.

'F1t

prll110 Intnltu

Cteeos

el Inde lapls.

Méme le tupidon de marbre qui dort daus les salles de Ion

paJais

~

été pétrifié par son regard, dit le pollta:

LUlDlno Borlflado5 saxlficatus Amor.

On

ne peut discuter que sur la question de savoir s'j! est ques–

- tion

du prétendu Cupidon de PraxiLéle ou de celui de rtIichel–

Ange. altenda qu'elle possédait les deux.

Le méme regard semblait

la

un autre

po~Le,

Marcello Filosseno,

tout empreint de douceur et de fiel'té,

mansuelo

e

altero.

(ROSCOB,

Leone X,

ed,

BOSSI, VII, p.

306.)

Des comparaisons avec des figures idéales de I'antiquité sont

fréquenles

!l.

cette époque. (T.

1,

p.

30

ss., 228.) Dans

l'Ol'lalldino,

('tI, slr.

41),

l'anteu1" dit d'un petit garc¡on de dix ans qu'i1 a unfl

téte aDliqne,

ea

ha capo romano.

I

COIDlIIe I'aspect des lempes peut éLre modUlé par I'arran¡;e–

ment des

cbev~mx,

F. se permet

!l.

ce propos UDe sortie comlque

conlre la pr.ésence d'un trop graod nombre de tleurs dans lea

c'beveux, ce qui donne au visa¡;e • "air d'no pot d'reillets ou d'un

quartier de chevreau

la

la bl'oche '. En ¡;énéral,

il

,'entelld

fo"

bIen

A

la caricature.