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CHAPITRE VII
PIINTURE DE L'OOlllllfE EXTÉRIEUa
La décou verle de I'homme ne
~'arréte
pas
a
la pein–
ture des individus et des peuples considérés au point
d~
vue intellectuel; méme I'homme extérieur est étudié en
Halle d'une tout autre fa«on que dans le Nord
I
Nous ne nous avénturerons pas
a
parler du rapport
de la science des grands médecins itaJiens avec les pro–
gres de la physiologie; du reste, l'étude savante el appro–
fondie du corps humain forme ,une question élrangere
a
notre cadre et qui rentre dans le domaine de l'histoire
de I'art. Toutefois, nous devons parler ici de l'éducation
générale de la vue, qui rendait
po~sible
-en Italie un
jugenrent objectif, irrécusable, sur la beauté el la laideur
physiques.
Tout d'abord on sera étonné,
a
la
lec~ure
attenl ive
des auteurs italiens d'alors, de l'exactitude, de la préci–
sion avec laquelle ils reproduisent les traits eXlérieurs, et
du caractere complet que présenlent chez eux bien des
portraits '. Encore aujourd'hui, les Romains .ont l'heu-
I
Sans doute on voit souvent des Iittératures en décéldence
recherchel' curieusement l'exactitude la plus parfaite dans lea
descriplions. Comp. p. ex. dans Sidoine Apollinaire le portra¡t
d'un roí wisiGotb
(Epist.,
1,
~),
calui d'un ennemi personnel
(Epill.,
Ill,
13) ou, dans ses pollmes, les types des différentes pe...
plades gel·maniquea.
II
Sur Pbilippe VU,UI'H, comp. p. 60 et note ., méme paf}eo
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