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DÉCOUVBRTIl DU MONDE RT DH
L'HOMMR.
comme un tribut
légitim~
les hommages d'ltaliens céle–
bre d'autres contrées, comme, par exemple, le magni-
fique seizieme chaot de l'Arioste.
•
Une excellente peinture des Italiens au point de vue
du travail et du caractere, peinture un peu super6cielle
et trop flatteuse pour les Lucquois,
a
l'un desquels l'au–
teur avait dédié son livre, e' est cel1e qu'a faite-Orlensio
Landi; disons toutefois qu'il aime tant
a
s'eavelopper
de mystere et
a
garder sa liberté d'imagination en dépit
de l'histoire, qu'¡¡ ne faut admettre qu'a-véc précaution
et apre' milI' examen ses assertions en apparence les
plus sérieuses
l.
Environ dix ans plus tard, .le méme
La ndi a publié un
Commentario'
qui, parmi beaucoup
d'aJsurdilés, renferme aussi bien des indications pré–
eicuses sur le triste état de décadence de l'ltalie au
mílieu du siecle
s.
Léandre Alberti' n'est pas, daos la
description des différentes villes, aussi complet qU'OG
devrait s'y atlendre.
Quelle influence eeHe étude comparée des populations
a-t-elle eue sur d'autres nalions, surtout grAce
a
l'huma–
nisme italien? e'est une que tion que nous ne somrnes
pas
a
meme d'éclaircir. En tout cas, sous ce rapport
comme sous celui de la cosmographie, c'est encore
a
l'ltalie qu'appartient la priorité.
•émoin le sonnet d'Al phonso de' Pazzi au non-Toscan Aunibal
Caro (dans
')'l\UCCIfI,
1, c. m, p.
187) :
Misero
1\
Varchi! e
pi\¡
iofeliel
001,
Se a voslri virtudi
accidenll.lIAniunto fosse '1 natural, ch. in noll
1
Voir
~
I'appendice n' 2.
'Voir 11 ['appendice no 3.
s
Descrúiolle di tulla l'l/alía.
, On trouve fréquemment des énumératioDs plaisantes de villes,
par ex. dans la
Macaronéide, Phantas.
11.
Pour la France, c'est
Ral.Jelai qui a connu la
Afacarolléuk,
qui est la grande source
de plaisanterie&, d'allusions et de matices locales et provinciales.