CUAPJTRB VIII. - PBINTURE DE LA VIE ACTIVE. 88
autres
::lUX
portes des églises
1,
etc., ne sont pas,
a
beall';
coup pres, les seules preuves qu'on puisse citer dans ce
genre; son talent
a
peindre l'Ame par le geste dénote
a
lui seul une étude profonde et persévérante de la
vie.
Les poiHes qui viennent apres lui l'égalent rarement
sous ce rapport; quan t
aUI
nouvellistes. la grande loí
du genre hUéraire qu'ils cultivent leur défend rigolJreu–
sement de s'arréteraux détails. (Comp. p. 29,
75
et
76.)
lis
peuvent élre aussi prolixes qu'ils le veuJellt dans leurs
prologues et dans leurs narratio1l5. mais
iI
leur est
interdit de faire des tableau.x de
~nre.
11 faut prend¡'e
patience
jusqu'a
ce que les hommes élevés
a
l'école de
l'antiquité aient I'envie et l'occasion de se Iivrer aux
longnes descriptioll5.
lei encore, nous retrouvons l'homme qui se passionne
pour tout : Sylvius iEnéas.
Ce
n'est pas seulement la
beaulé d'un paysage, ce ne sont pas seulemeot les
(}bjets intéressants au poiot de vue cosJDograpbique ou
arehéologique
(t.
J.
p. 222; t. 11, p. 24), mais ce soot
encure toutcs les scenes vivantes' qu'il aime
a
décrire.
Parmi les nombreux passages de ses mémoires
ou
il
reH'ace des faits qui n'auraientguere alo1's tenté la
plume d'un écrivain, nous ne citerons ¡ei que les régates
d u
la~
de
Bol~ena
l.
11 serait diftieHe de déeouvl'ir quels
il6nt les épistolographes ou les narrateul'S antiques
gUl
tul
oot tran
mis
le goílt de ces tablea,u.x si vivarHs
i
en
.général, du {'este, (es points de contaet qui existent eotre
Ilnfenco#
XXI,
7~
Ptlrgat.,
XIII, 61.
IIJ
De
faut
pas prendre t:rop au sérieux le faít
,qu'jJ
avait
A.a
.c:our une ",orte de merle moqueur, le FJorentin Greco,
ho¡númlJ
urk
cujus,,¡'
morell, naluram. linguafll
_
mazirno
Ol1&niUfII
!pli
audieúanl.
rílufacile
ex/m"mentem.
PUTIN4,
Vital
Pontif"
p.
310.
I 1'11
JI
C011wwd"
VII,
P.
39.1.
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