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84

LA

DÉCOUVERTB DU MONDE

RT

DE

L·HO~fllfE.

l'antiquité et la Renaissance sont souvent tres-délicats

et tres-di ffic iles

a

saisir.

11 convient de rappeler id les poemes descriptifs

l¡¡tins dont

il

a été question plus haut (t. 1, p. 325 et 326) :

chasses, voyages, cérémonies, etc. Il

y

a aussi dcs

ouvrages italiens de ce genre, comme, par exemple, leí

descriptions des célebres lournois des Médicis par Poli·

tien et Luca Pulci

J.

Les poetes épiques propremcnl

dits, Luigi Pulci, Bojardo et l' Arioste, sont entralnés

par leur sujet

a

suivre une marche plus rapide; pour–

tant

il

faut reconnaitre chez tous l'aisance et la préci–

sion dans la description de la vie active comme un des

principaux éléments de leur supériorité. Franco Sac–

chetti se donne une fois le plaisir de noter les menus

propos d'une société de jolies femmes

2

qui sont sur–

prises dans la forét par une averse.

C'est plutót chez les écrivains militaires qu'on trou–

vera des descrlptions de la vie réelle. (Comp .

t.

1, p. 126.)

Un long poeme du quatorzieme siecle' renferme le

J

11

faut distinguer deux tournois, celui de Laurent, en

1468,

ee

celui de Julien, en 1475 (un troisieme en

1481 ?);

comp. REOMONT,

Laurent de Médicil,

1, 264

ss.,

361. 267,

note

1,

t.

JI,

p. 55.

67,

et les

ouvrages qui

y

sont cités, ouvrages qui terminent la discussion

souvent soulevée par ces questions. SUI' le premier tournoi, voir

le poeme de Luca Pulci dans I'édit.

Ciriffll

CallJlUI~

di Luca Pulei,

gelllWluomojiorenlino, con lagioslI'a del Magnifico LorenZ() de Medici,

Flo–

rence,

1572,

p. 75-91; sur le dernier, voir un poeme inachel'é

d'Anrre politien, dans I'édition de G.

G~RDOCCI

:

Le Slall:e,

rOlfeo

.le

Rime

di

M.

A

P.

Flol'ence,

1863.

Le poeme de Politien s'arréte

fl

la relation du départ de Julien pour le tournoi; Pulci, par

contre, fait la description détaillée des combattants et de leur

maniere de combattre; le portl'ait de Laurent est surtout remar–

quable. (P. 82.)

I

La

Caecia

a été imprimée d'apres un manuscrit romain.

Letttr.

hl cante

B.

CtUtiglione,

publ. par Pierantonio SEIlASSI, vol.

n

(Padua,

1771),

p.

269.

(Commenlaire sur les

Ecloge

de Casliglione.)

a Voir les. Serven tese • de Giannozzo de Florence, dans TROCCBI,

Po..e,ie italiane inedite,

11, p. 99. Les mots qu'il emploie 50nt en

partie inintelligibles, c'est-A-dire empruntés réellement OU

SOIl-