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MOEURS BT RELICION.
L'alchimie eofio, doot
il
o'est questioo daos l'aotiquit6
que fort lard, sous Dioclétieo, oe joue, aux beaux jours
de la Reoaissance, qu'uo róle tres-secoodaire
l.
L'Italie
avait aussi cooou cette maladie au quatorzieme siecle ;
Pétrarque, qui la combattait, recoonaissait que la maoie
de vouloil' faire de l'or était répandue au loin
l •
Depuis
lors ce genre particulier -de fui, de persévérance et
d'isolement que réclameot les travaux alchimiques, était
devenu toujours ptus rare en Italie, taodis que les
adeptes italiens et d'auIres commenc;aient seuJement
A
bien exploiter les grands seigneurs du Nord '. Sous
Léon X, le petit nombre de ceux· qui s'occupaieot encore
d'alchimie, s'appeJaient déja chez les Italiens
u
des cher–
cheurs"
(ingenia curiosa),
et l'oo racontequ'Aurelio Augu–
relli, qui dédia au prodigue Léon X lui-méme son grand
poéme sur la maniere de faire de l'or, re4(ut du pontife,
a
titre de récompeose, une bourse magnifiqu e, mais
vide. e ette autre science mystérieuse qui prétendait
non-seulement faire de
l~or,
mais encore découvrir la
pierre philosophale, est un produit tardif du Nord
t
qui
doit sa naissance aux théories de Paracelse, etc.
I
LIBlU,
B í't.
clu
,cienus tnathém.,
11,
p.
122.
, Novi nihil narro, mos
ul
publicUl.
(Remed.
utriusque fort"".,
p.
93.)
Cette partie du Iivre est écrite avec beaucoup de feo; I'auteur
J
parle
ab irato.
• Voir un passage important
dans
TRITOBM.
Ann. Hir,allg.,
U,
p.
286
ss.
, Neque enim
duunt,
liL-on dans
PauL Jov.
Elog.
liu.,
p. t50, s. v.
l'ompon.
G-,"OR1CUS.
Comp.
tb/d.,
p. 130,
l.
Y. Anrel.
AUGUl\ELLUS.
- Jfacarouéide,
Phant.,
XlI.