Table of Contents Table of Contents
Previous Page  344 / 406 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 344 / 406 Next Page
Page Background

IS4

MOEURS BT RELICION.

L'alchimie eofio, doot

il

o'est questioo daos l'aotiquit6

que fort lard, sous Dioclétieo, oe joue, aux beaux jours

de la Reoaissance, qu'uo róle tres-secoodaire

l.

L'Italie

avait aussi cooou cette maladie au quatorzieme siecle ;

Pétrarque, qui la combattait, recoonaissait que la maoie

de vouloil' faire de l'or était répandue au loin

l •

Depuis

lors ce genre particulier -de fui, de persévérance et

d'isolement que réclameot les travaux alchimiques, était

devenu toujours ptus rare en Italie, taodis que les

adeptes italiens et d'auIres commenc;aient seuJement

A

bien exploiter les grands seigneurs du Nord '. Sous

Léon X, le petit nombre de ceux· qui s'occupaieot encore

d'alchimie, s'appeJaient déja chez les Italiens

u

des cher–

cheurs"

(ingenia curiosa),

et l'oo racontequ'Aurelio Augu–

relli, qui dédia au prodigue Léon X lui-méme son grand

poéme sur la maniere de faire de l'or, re4(ut du pontife,

a

titre de récompeose, une bourse magnifiqu e, mais

vide. e ette autre science mystérieuse qui prétendait

non-seulement faire de

l~or,

mais encore découvrir la

pierre philosophale, est un produit tardif du Nord

t

qui

doit sa naissance aux théories de Paracelse, etc.

I

LIBlU,

B í't.

clu

,cienus tnathém.,

11,

p.

122.

, Novi nihil narro, mos

ul

publicUl.

(Remed.

utriusque fort"".,

p.

93.)

Cette partie du Iivre est écrite avec beaucoup de feo; I'auteur

J

parle

ab irato.

• Voir un passage important

dans

TRITOBM.

Ann. Hir,allg.,

U,

p.

286

ss.

, Neque enim

duunt,

liL-on dans

PauL Jov.

Elog.

liu.,

p. t50, s. v.

l'ompon.

G-,"OR1CUS.

Comp.

tb/d.,

p. 130,

l.

Y. Anrel.

AUGUl\ELLUS.

- Jfacarouéide,

Phant.,

XlI.