CHAPITRE V
""AIBJ, ISSBMBNT DB LA 11'01 BN CÉNÉRAL
A c 's supe rslilions au si bien qu'auI idées de l'anti–
quité en ffé néral se rattache étroitement l'affai bJissement
de la croyance
a
I'immortalilé de J'ame •. En oulre, cette
q~estion
a joué un r6le encore bien plus considérable et
bien plus aclif dans l'histoire du développement de
l'esprit moderne daos son ensemble.
Une des principales causes de la négation de J'immor–
talilé de rame a été d'abord le désir de oe plus rien
devoir
a
l'Église. devenue un objet de hairie. Nous avons
vu (p. 274 s .) que l'Église donoait le nom d'épicuriens
a
ceux qui étaient anirués de seotiments hostiles
a
on
égard. Plus d'un indifférent peut avoir demandé les der–
oier sacrements
a
I'heure de la mort; mai! combien
d'hommes sont restés eonemis de ¡'Église pendant toute
leur vie, .sortout peodant leurs aonées les plus actives!
Il est évideut que chez un grand nombre d'individus ce
I
Si noua avions :. faire j'bistoire de l'incrédulité italienne, 11
faudrait aussi rappeler I'averroisme. qui ré{j'nait en Italie, el sur–
tout :. Venise, vers le milieu du quatorzieme siecle. et qui étalt
combattu par Boccace et par Pétrarque dans des lettres . et par
ce deroier aussi daos l'éerit :
.De lui ipsilU el
al,OI·U.
iglloralllla.
U
est possible que la colere de Pétrarque ait été entretenue
pu
dea
ent;
rations et des malentendus; toujours est-i1 qu'll était eoo–
vaincll d'une maniere {j'énérale que les averroistes tourüaient en
ridicule la reli6ion ebrétienne et méme,1a rejetaient.
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