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M<EURS
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RELIGION.
voyait probablement en lui un auxiliaire utile pour'
l'avenir, le complimenta méme au re tour, disant qu'il
n'avait jamais rencontré un bomme d'un aussi ferme cou–
rage, Chaque lecteur se fera son opinion particuliere
sur l'opération elle-méme; l'essentiel, c'étaient sans
doute les vapeurs narcotiques et l'imagination préparée
d'avance aUI scenes les plus terribles
j
c'est pourquoi le
j eune spectateur, sur lequella vue de ces mysteres pro–
duit le plus d'impressioo, voit plus de délails que les
autres. Mais oous pouvons deviner que c'était surtout
Ben venuto qui était en jeu, car s'H en avait élé autre–
men t, une simple curiosité aurait été le motif de cette
daoge reuse expérienee. Benvenuto doit, en effet, d'abord
penser
a
la belle Angélique, et le magicien lui dit eosuite
que
l'
amour est pure folie
a
cOlé de la découverle de
trésors cacbés. Rnno
il
ne faut pas oublier que sa vanité
élait fta ttée de pouvoir se dire : Les démons m'ont ten u
paroJe, et juste au bout d'un moi la belle Angélique
était en mon pouvoir, comme fen avais eu la prornesse.
(Chap.
LXVlIl.)
Mais quand Benvenuto aurait fluí par
c!'oire au pouvoir réel du magicien, eeHe histoire n'en
garderait pas moins une grande valeur, comme exemple
des idées qui régnaient alors.
D'ordinaire les arUstes italiens, méme ceux qui étaieot
fantasques, caprieieux et bizarres ", ne donnaient
pas.
facilement dans la magíe; saos doute on en trouve un
quí,
a
l'occasion de ses études anatorniques, se taille
UD
pourpoint dans la peau d'un cadavre; mais
1
sur les
exhortations d'uo confesseur,
il
remet ceHe dépouille
dans un tombeau
l.
Ce soot préeisément les fréquenles
1 VASARI, VIII, U3,
Vita di Andrea da Fiesole.
C"était Si/vio Cosini,
qui d'ailleurs croyait aux formule. magiques el aux billevesées
de ce
6cnre.