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CHAPo IV. - MáLA GB DE SUPRRSTITIONS ANTIQUES, ETC.

32~

que leur raill cries trouver:Jient de l'écbo. No

0-

eule–

meoL Bandello repré ente le pratiques d'un moine

101Tl–

bard eomme assez ineples, bien qu'elles soient terrible

dan leur c n équence ., mais encore

il

dépeint

I

avec

une v ritable indignation la folie et le malheur des

client crédule- qui se Iivrcnt au magicien... Tel espere

trouver dan le eiD de la terre les tré ors caché, grAce

ti

la CI

'f

de SalomoD et de bien d'aulres Iivre de magie,

lel autre obtenir les faveurs de a dame, découvrir les

se ret de princes, se tran p orter en un clin d'reil de

MJlao

a

Rome, eL aia i de suite. Plus

il

a de déceptions,

plu

iI

s'opiniAtre... Vous ouvient-i1 encore, ei{)neur

CarIo, du lcmps

OU

un de nos amis, voulaol foreer eelle

qu'i1 aimail de se rendre

a

ses désirs, rempli ait sa

ehambre de crAne et d'ossements humain-, de

fa~on

a

la

faire re embler

a

un cimeliere?

J)

Les obligation les plus

dégo(}Lante 'imposent aux malheureu es dupes, eomme

celle d'exlraire trois dents

a

un cadavre, de lui arra–

cher un ongle du doigt, etc., et qua od enfin,

a

force de

simagr es, la eonjuratioo fait mine d'aboulir

ti

un ré ul–

tat édeux, les ioforlunés meurent parfois de frayeur.

Lors de la grande et fameuse conjuration qui eut lieu

en 1532, dan le Coli ée,

ti

Romea, Benvenuto Cellini oe

mourut pa , bien qu'il eQt élé frappé, lui et ses compa–

g oon , d'une horrible épouvante

t

le prétre sicilien qui

I BANDRLLO.

111, nov.

52. -

Fr. Filelfo

( Bpllt.•

Venet.

1502,

lib.

XX

IV,

fol.

240

ss.) fulmioe cootre la oécromaocie. Eo géoéral,

iI

est a ' ez peu superstitieux

(Sal.,

IV, 4);

pourtant

iI

eroit aux

.Ioli t.ffcClul

d'uoe cométe.

(Epi.'O(QI,

fol.

246

b .)

I

8.

DBLLO,

llI,

nov.

29.

Le coojurateur exiGe que ses clients

l'enBagenl par des serments solenncls

~

lui Barder le secret¡ iei,

p. ex.,

i\

les fait jurar sur le maltre-autel de 8010goe, au moment

01'1

i1

o'y avait aucuoe autre personoe daos ¡'église. -

fl

est

l ussi

beaucoup question de sorcellerie dans

la

Mru;Qroniitú,

l>hanL. • 111.

• B eIlD.

Cellini,

1,

cap.

LXIV,