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MOEURS HT RELIGION.
leí eneore,
il
faut sans doute ajouter que la diminution
de la eroyanee auI. soreiers n'a pas eu néeessairement
pour eooséquenee de forlifier la eroyanee
a
un systeme
du monde régulier el moral, mais qu'elle n'a laissé peut
~tre
ehez bien des índividus qu'un fatalisme vague, ainsi
que I'avait faít la disparilion de la eroyanee
a
l'inBuence
des astres.
Nous pouvons passer entíereme.!lt sous silenee quelques
fausses sciences secondaíres. telles que la pyromancíe.
la chiromancíe
l.
etc.• quí n'eurent. pour aínsi dire.
quelque vogue qu'a la suite de l'affaiblissement de la
croyanee auI. conjurations et auI. étoiles;
m~lDe
la phy–
siogoomooie qui surgit o'a pas
a
beaueoup pres I'inté–
rét que devrait faire supposer son nomo En effet, elle
n'apparait pas comme la sreur et l'Ame de l'art ptas–
tique et de la psychologie pratique. mais comme une
nouvelle espeee de fatalisme. eomme la rívale déclarée
de l'astrologie, ce qu'elle avait peut-élre élé déja chez
les Arabes. Bartolommeo Cocle, par eI.emple. l'auleur
d'un traiLé de physiognomonie. qui se donnait le litre
de métoposcope " et dont la seienee rappelait, suivant
l·eI.pression de P. Jove, un des premiers arts libéraux,
ne se contenta pas de faire des prédictions auI. gens les
plus intelligents qui venaient le consulter tous les jours.
mais
iI
éerivít méme une" liste d'individus dont la vie
élaiL menaeée par de grands daogers de diverse nature
» .
8ien qu'ayant vieilli au milieu des lumieres de la civili–
salion romaine -
in hac luce Romana!
- P. Jove trouve
que les prédictions contenues dans ce tableau ne se sont
1
Umerno Pittoco se moque de cette superstitlOD, qui étaít
.:ommune cbez les soldats (ven
1520),
voir
Orlandino,
cap.
v.
ur.
60.
I
Pau).
Jov.,
E109.
litl.,
p.
t06
ss.
Sub IJoee Coeu..