CHAPo IV, - lIfÉLANGE DE SUPERSTITIONS ANTIQUES, ETC, 303
dont
il
dédia les différentes parties
a
des amis haut placés
et qui partageaient ses opioions, tels qu'Alde Manuce,
Bembo, Sanoazar,
il
en avait exposé la tbéorie
a
la
maniere du vieux Fil'micus,
il
attribuait aux aslres le
développement de toute faculté intellectuelle et de
toute aptitude pbysique. Son dialogue intitulé" Egidius "
atteste un re tour
a
des idées plus saines:
il
ne sacrifie
pas l'asll'ologie,
il
est vrai, mais
il
combat certaios astro–
logues menteurs plus éncrgiquement qu'i! ne l'avait fait
autrefois, et vaote le libre arbitre par lcquel l'homme
est capable de connaitre Dieu
1,
L'
astrologie con tinua de
vivre, mais pourtant elle parait avoir perdu l'inAuence
souveraine qu'elle avait exercée si longtemps, La pcin–
tu~e,
qui, au quinzieme siécle, avait glorifié I'erreur
triompbante, exprime ce revirement daos la coupoJe de
la chapelle Chitfi
1,
Rapbael peint les planetes et les étoiles
fixes, mais surveiUées et conduites par des unges, et
bénies par le Pere éternel, qui les regarde du baut de
son trÓne. Un autre élément semble avoir été hostile
a
l'astrologie cbez les ltaliens : les Espagnols n'en faisaient
nul cas, non plus que leurs généraux, et quiconque voulait
~tre
bien vu d'eux' se déclarait ouvertement contre une
douzieme Iivre, qui est dédié
A
Paolo r.ortese,
il
combat
lel
argllments employés par celui-ci pour combattre l'astrologie, _
Aegidius,
Opp. ,
n ,
145á-15t4. Pontanus avait dédié son petit livre,
De
luna
(Opp .,
m,
2592), au méme ermite Egidio (de Viterbe).
I
Voir ce dernier passage, p. 1486. Je n'ai pas trou vé que dans
cel
écrit Pontanas • limite I'Lnfluence des étoiJes aux objets maté–
riel.s " comme l'avait prétendu Burckhardt;
il
fait constater par
Fran({. Plldericlls, l'un des interlocuteurs, la différence qui existe
en tre lui et pic (p. 1496) :
Ponlantes nOll
ul
Johanne8 Pieus in discipli–
.am ip8am a,.,ni, eqltisque, quod dicilUI", irrumpil, cum illam t/tealur,
tri
cog"ilu maxirne dig"am
<lC
pene diDinam ,
sed
aSlrologol quo,dam, ut paruJIII
caulos minimeque prudenlu inseelelur el rideal.
I
A Sainte-Marie del popo lo,
:¡
Rome. - Les anges rappellent
l.
théorie exposée par Dante au commencement du
C01ZDito.
• C'est bien le cas d'Antonio Galateo, qui, dans une lettre ,