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MOEURS ET RHL1GION.

fresques du Salone de Padoue

I

el celles du palais d'élé de

Borso (Scbifaooja)

a

Fel'ral'e, si l'aioé des Béroaldc ' s'est

pel'mis d'en faire un impudent panégyrique,

Oll

entend,

d'autre pal't, les nobles protestations de ceux qui n'ont

pas subi la contagion de l'erreur commune. Sous ce rap–

port aussi l'antiquilé avait donné I'exemple¡ pourtant les

Italiens ne répetent pas ce que les anciens ont dit, ils ne

s'inspirent que de leur bon sens et des ob ervations

qu'ils ont failes. Quand Pétrarque parle des a lrologucs,

qu'il connait pour les avoir fréquentés, illes poursuit de

ses sarcasmes • et étale au grand jour le néant de leur

science. Depuis sa nai sanee, depuis les

Cento l\ovelle

anticl/e,

la nouvelle est presque touj ours ho lile aux

a lrologues '. Les nouvelli les Rorenlins se défendcut

éuergiquemenl de croire

a

l'asll'ologie, méme 101' qu'íls

sonl obligés de lui faire une place daos leur ' récits par

respect

pOUl'

la lradilion. Giovanni Villani le dit en plus

d'un endroit

5:

«

Il n'y a pas de conslellalion qui puisse

1

Ce sonl celles qui ont été peintes par l'tIirelto, au commence–

ment du quinzieme siecle ; d'apres Scardeonius, elle3 é laieol des–

t

inées

ad indicandum nascentium na/ural per g,.adus el numerol.

C'élait une

pratique plus commune que nous ne nous le figurons de nos jours.

00 peut appeler cela de I'astro logie

~

la portée de tout le monde.

I

Voici ce qu'il dil de I'astrologie

(Oratione.,

fo!.

35,

ora/io nllplialis

habila Mediola/li)

:

ASlrologia ab rerum te" 'enarum cOfltemplalu 1Mt",es

"o'/"as evocal ad spectanda ca!leslia ad curSU6 .yderum I/alol pensilando. ad

4ufleras sedes noscilanda.; hfZC effici/

UI

/¡omintl pa" um a Diis di.lare

!>ideanlur!

-

Un alltre enthou iaste de la méme tlpoque, o'est

Jo. GARZO:-lIllS,

Dedigllitale u,.bi, BOIIOllifZ,

dans MURAT., XXI, col.

1163.

1

PETRAI\CA,

Epp. seniles,

JlI, ed. Fracas '., 1,

132

ss. La lett re en

queslion est adressée

~

Boccace, qui, suus ce papport, était plus

crédule que son ami et qui avait besoin de ses sages

a vertis~e­

ments. Sur la lutte soutenue constammen t pal" Pélrarque conlr;

les astroloGues, comp L. GEIOER,

Pétr.,

p.

87-91 ,

et les

pas~age ¡

Cilés,

¡bid.,

p.

267,

note 11.

• nans FI'anco Sacche tti. leur science est tournée en ridicule.

voir la

Nouvelle

1St, dans laquelle I"écrivain se met lui·méme en

5c~ne

et prend

partie un astrologue.

• Gio. VILUNI,

m,

1;

x,

39.

Jlfai3 dans d'autres passaGes le méme