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CHAl'. IV. - IIIÉLANGE DE SUPERSTlTIONS ANTIQUES, ETC. 297

avaít été malheureuse;

il

était évident que c'était débuter

sous de fAcheux auspices, que de suivre ce Ghemin pour

mareher contre les Pisans, Aussi fit-on sortír l'armée

par la Porta Rossa; mais paree qu'on n'avait pas enlevé

de ce eóté les tentes dressées en faee du soleil,

il

fallut

- aulre présage facheux - porter les drapeaux inelinés,

En gé néral, l'asLrologie était inséparable de la guerre,

paree que la plupart des condottieri s'y adonnaient.

J acopo Caldora ne pel'dait jamais courage dans les plus

graves maladies, paree qu'i1 savait qu'il tomberait sur le

champ de bataille, ce qui arriva en effet

1;

Bartolommeo

Alviano était convaineu qu'¡1 devait ses blessures

a

la

t~te

aussi bien que son commandement

a

l'inftuence

des astres

I

i

Nicolo Orsini-Pitigliano demande au physi–

cien aSLrologue Alessandro Benedel

lO

I

de luí indiquer

l'heure favorable pour conclure son marcpé avec Veníse

(1495),

Lorsque, le

1

er

jUill

1498,

les Florentins confé–

rel'ent solennellcment

a

Paolo ViteIli la

di~nité

de con–

dotliere, ils lui remirent, sur sa priere, un baton de

commandement couvert d'images de constellations',

Pourtant,

il

y

a aussi des hommes de guerre qui, dans

leors campagnes, sont indifférents aux prédictions¡ lel

ful Alphonse le Grand, de Naples

l.

I

Jovian. PONT'N.,

De for/i/udine,

1.1, - Les premiers Sfona fo......

mdienl d'hon orables exceptions; voir p.

294,

note

3.

g

Paul.

Jov.,

Elog"

p.

219

ss.,

sub.

1>.

Bar/lI01. Liviamu.

'Qui raconte lui·méme le fait.

Denedie/tu,

dans IlcCAI\D,II, col. 1611.

• e'est san! doute ainsi qu'il faul entelldre ce que dit .Jac.

Jl(ARDI,

Vi/a d'An/. Giaeomí,

p.

46,

{i

fu da/o

i{

ba./07lc in ringhiera delta

Signeria, eom esi eos/uma e a punto di sleUe, seeo7ldo eLe "oUe e domando

eg/i mede,imo elle si faeesse.

-

Souvent on voit des constellations

ti¡;urées sur des vétements ou des objets mobiliers. Lors de la

réception de Lucrece BOr¡;ia

[l

Ferrare, le mulet de la ducbesse

d'Urbiu portait une couverture en velours noir avec des

signes ·

aSlrolo¡;iques brodés en oro

Areh. s/or. apl'cnd"

11,

p.

305.

'Voir Sylvius mnéas, daDs le pass3ge cité plus haut,

p.

29'.

Dote 5, aiDsi que dans

Opp.,

48J.