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294

MOEORS ET RELIGION.

dominabitur astris

I~

le sage triompbe des étoiles; mais

ils ne tardent pas

a

reto~ber

daos leur erreur favorite .

D'abord,

00

tire l'boroscope de tous les enfaots de

familles considérables;

il

en résulte que des geos perdeD

t

la moilié de leur vie

a

se préoccuper de prédiclions qui

ne se réalisent jamais '. Eosuite on consulte des étoiles

des qu'un grand doit prendre une résolution importante,

on veut surtout connaitre l'beure favorable pour aborder

uoe en treprise difficile. Voyages des prioces, réception

d'ambassadeurs étraogers

a,

pose de la premiere pierre

de grands édifices, ce sont les astres qui décidenl de tout

cela. On trouve un exemple frappant de ce dernier genre

I

Uo semblable acces de résolUlioo fut celui de Ludovic le More

lorsqu'il fit faire la croix qui porte I'inscriptioo que nous venons

de citer, el qui se trouve actuellemeDt daDS la catbédrale de Coil'e• .

(A u bas de I'io cription sont les mots :

Ludovicus duz Bari.)

Sixte

IV

aussi dit

UD

jour qu'il voulait voir si le dictOD était "rai. - Sur ce

dicton de l'astroloGue Plolémée, que B. Fazio prenait pour le frag.–

ment d'un vers de VirGile, comp. Laur.

VALLIE

Opp .•

p.

461.

t

Le pere de Piero capponi, qui était a trologue lui-méme,

aS60cia son fils II I'opération pour qu'i1 évitAt la Grave blessure 1

la téte don t il était menacé.

Vita di

P.

Capponi, Are". stor. ,

IV,

n,

15

Voir I'exemple tiré de la vie de Cardanus, p.

65

ss.

-

Le méde–

cin astrologue de Spoléte croyait qu'il se noierai t un jour ; aussi

évilait-i1 tous les cours d'eau et quitta-t-i1 padone et yenise pour

revenir

a

Spolete, oil

iI

était loin de la mero 11 finit pourtant par

se noyer, cal' dans le désespoir que lui causait la mort de Lau–

rent, qui était en partie son reuvre, il se jeta a I'eau. Pau\. Jov.,

Élo

g.

tiltér.,

p.

67

ss.

-

On avait prédit a Jóróme Aliottus que

dans sa soixante-deuxieme anuée

iI

serait en dangel' de mort;

ir

n'osa rien entreprendre ceHe ano ée-Ia (juillet 1473-74), et ne

confia le soin de sa santé a aucun mÓdecin; pourlant I'année se

passa salÍs accidento

H A.

Op,U3cllla

(Arezzo,

1769),

n,

72. - 1't1arsile

ficin, qui móprisait I'astrologie

(Epist.,

lib.

IV,

Opp.,

p,

772),

permet

a

un ami de lui écrire

(Epist.,

lib.

XVII) :

p,.~te,·ea

me

meUlini

a duobus vestroru.n astrologis audivilse, te ei» quadam syderum positio1Ul

antiquas rel10eaturum philosophorum sententias.

3

E:xemples tirés de la vie de Ludovic le lIJore :

Senarega,

daos

1t1

RATo nl,

XXIV,

col.

518, 524.

BellediettlS,

dans ECCARD,

Ir,

col.

1623.

Et pourtant son pere, le grand Francois Sforza, avait méprisé

les astrologlles, et son grand-pere, Giacomo, s'ótait du moiDa

abstenu d'ócouter leurs avertissements.

Corio,

fol

821,418,