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MOEURS ET RELlGION,
en effet les Guelfes de Forli
¡
mais aujourd'hui (écrit
le
chroniqueur vers 1480), les Guel fes et les Gibclins de
ceHe villc : ont enlierement réconciliés, el ron n'cntend
méme plus citer les noms des deux partis
J.
Ce qn'on fait urlout dépendre des étoiles, ce sonl les
résolutions
a
prcndre en temps de guerre, Le méme
BOllaLLo procura un grand nombre de victoires
a
l'lllustre
ch ef gibelin Guido de Montefcltro, en lui indiquant
d'apres les aslres le véritablc moment d'entrer en cam–
pagne
'¡
quand Montefeltro ne l'eut plus aupres de lui
s,
il
pel'dil Lout courage, n'osa plus soutenir ses prétentions
a
la tyranoie et alta s'enfermer daos un Couyenl de mino–
rites
¡
on le
vit
encore longtemps parcourir les cam–
pagnes en frere quéteur, Dan la guerre de 1362, dirigée
contre Pise, les Florentins se tirent indiquer par leur
astrologue le moment de sorlir de la vi 'le
4
¡
il
faillirent
manquer l'heure propice, paree qu'on tit faire un détour
aux soldats. En effet, autrefois
00
était sorti pa r la
Via di Borgo S , Apostolo, et ehaque fois la eampagne
I
Dans les boroscopes de la delrxieme [ondation de Florence
{Gioy, VILHNI,
HI, JI
sous Charlemagne et de la premiere fonda–
Lion de Venise (t ,
1,
p,
79),
un ancien souvenir sejoint peut-étre •
la lésende poélique de la fin du moyen
~ge,
, Sur
unc de ces victoires, comp, le tres-remarquable
pas~a¡Je
tiré de l'ouvrage de Bonallo,
t.
VII, eh,
v,
reproduit dans la
Re_
de SLeinschneider,
xxv,
p,
416,
~
AI/n,
Fo,'oliv. ,
235-238, -
Filippo VILLANI,
V¡'(e.
-1IfJ.CCHIJ.VBLLI,
Slor, fior"
1.
l . -
Quand devaient apparatlre des consLellations
favorables aux armes de Montefellro, BonaLto mon tait aTec son
astrolabe el son livre sur la tour de San 1trer 'uriale qui dominait
la piazza, eL, des qu e le moment venait,
il
faisait sonner la grande
cloche pour inviter les soldats
fI
se réunir, Pourtant on reconnatt
qu'j) s'est lourdement trompé parfois; qu'une fois, par exemple,
il a eu le dessous avec un paysan
fI
propos d'une prédictioD
Juétéorologique, eL qu'jJ n'a su prévoir ni le sort qui attendait
)10Dlefeltro, ni l'époque de sa propre mort.
JI
fuL tué par de.
lJl'jgaDds non loiDde Césene, lorsqu'il reveoait de Paris et
d'uni–
nrsilés ilaliennes ou
iI
avait élUdié, pour se rendre
fI
Forli.
'Malteo
VJI.UfU,
Xl.
Si voir plus haut, p, 291, note
1.