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MOEVRS ET RBLIG.ION.
tioo par sa réfutation des erreurs astrologiques
1.11
mootre
daos la croyauce aux étoiles la source de toute impiété
et de toute immoralité : si l'astrologue, dit-U, croit
a
quelque chose,
iI
faut tout d'abord qu'U bon.ore les pla–
oCles comme des di\,inités, puisque c'est d'elles qu'il faít
dériver tout ce qui est heureux ou fuoeste; de plus.
toutes Les superstitions trouvent dans l'astrologie un
organe complaisant, attendu que la géomancie, la chi–
romancie et la magie sous toutes ses formes s'adressent
de préféreoce
a
l'astrologie pour conoaitre l'heure favo–
rable
a
leurs opérations. Relativemeot aux mreurs,
il
dit
que le meilleur moyen de faire triompher le mal, c'est
de l'attribuer au cíel lui-méme, et qu'ainsi ron détruit
entierement la croyance
a
la vie éternelle et
a
la dam–
nation. Pie est alléjusqu'¡¡ prendre la peine de contrOler
les assertions des astrologues;
il
a constaté que les lrois
quart! de leurs prédietions météorologiques étaient
fausses. Mais le fait capital, c'est que dans le quatrieme
livre
iI
exposa une-tbéorie chrétienne positive sur le
gouvernement du monde et le libre arbitre, théorie qui
semble avoir fait une plus grande impl'ession sur la putie
éclairée de la nation que les sermons, €Iui souvent maa,.
quaient leur effel sur le public intelligent.
Avant tout,
il
dégotlta les astrologues de conttnuer
~
publier leurs systemes " el éeux qui jusqu'alors avaient
fait imprimer leurs réveries, durent
y
renoncer par res–
pect humain. Jovianus Pontanus, -par exemple, avait.
dans son livre
Du destin)
reCODnu l'astrologie comme
une science légitime, et, dans un grand ouvrage spéeial'.
I
Jo.
PICI,
Mirand. aduersu,
a.tr/JÚlg/JllibriXII.
i
D'apres Pan\.
Jov.,
Elog.litt.,
p_16 ss.,
..
11
til.
Jo, Pit:tu,
11
obtlD&
'le résultat suivant,
ul
.ublilium disciplina",,,, prolelloru
a
"ril/erad.
Iklerruis,e t>idealur.
• Dr
rebtu c(]!lestiüus ,
libri
xrv
(0,1",
m,
11161-25111),
DIO' ..