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MOEURS ET RELIGION.
par cootre, fait détermioer par des astrologues le jou!'
de son couroooement et de soo retour de Bologne
l.
Léoo X lui-meme semblc tirer gloire du fait que l'astro–
logie fleurit sous soo pootificat'; eofio Paul
In
o'a
jamais teou de coosistoire
a
sans que les astrologues lui
eus eot désigné l'heure favorable.
Il est bien permis de supposer que de boos esprits oe
se soot pas laissé ioftueocer par les étoiles au deJa d'uo
certain degré, et qu'il
y
avait uoe limite OU la reJigion
et la conscience eommandaient de s'arréter. Eo effet.
00
a vu des gens de valeur et des Ames
pi~uses
oon–
seulement partager rerreur eommune, mais eneore s'eñ
faire les ehampion . Tel fut l\lae tro Pagolo de Flo–
renee', chez lequel
00
retrouve presque le désÍl' de
réhabiliter l'astrologie eomme une seience morale, aiusi
que Firmieus Maternus de Rorne I'a fait plus tard
5.
Sa
vie fut celle d'un ascete;
il
oe maugeait pre que rien,
méprisait les bieos temporels el o e ougeait qu'a collee–
tionoer des Iivres; savant médecin,
il
n' exer<;ait son art
qu'en faveu r de se amis, mais illeur imposait une con!'
dllion, eelle de e coofesser. Sa société se bornait au
eercle peu oombreux, mais célebre, qui se réunis!'ait au
couvent des Anges, autour du moine camaldule Fra
1 BROSCO,
JU[tl
lJ
(Gotha,
1878),
p.
97
et
323.
- 'Pier.
v
ÁLERIA '0,
De
infelic. lit/erat.,
ed. Mencken ,
p.
318-324,
a .....
propos de Franc. Pl'iuli, qui écrivit sur l'horoscope de Léon et
qui dans ce liv.'e
ubditiuima q/lceqllC anteact/ll /lIlatj, et uni ipsi cogllila
prjncipi expljcue,'al qUlEque illcumberent qu(t!quc fU/UI'a essell! ad tmguem
lIt eventus postmodulll comprobavil, in ,i/lg ulos fere dies prlEdixcrat.
F,
Po, qui n'avait pas encore vinGt-huil aus, chercba
a
se tuer
par tous les moyens possibles et finit par mourir de faim, apres
avoir vainement essayé tout le reste,
• RANKll,
les Papes,
1,
p.
247,
4
¡f,'pas, Fio,'en/ino,
p.
660,
comp.
341. -
!bid"
p,
121,
il est
queslion d'un autre Pa(l'olo, AlIemand d'orifíine, qui était malhé–
maticien de la cour et astrolofíue de Frédéric de Montefeltl'o,
• F¡rmicu, Maten,",. Mathtleos
libri VIII,
é\
la fin du second livre.