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192

MOEURS ET RELIGION.

par cootre, fait détermioer par des astrologues le jou!'

de son couroooement et de soo retour de Bologne

l.

Léoo X lui-meme semblc tirer gloire du fait que l'astro–

logie fleurit sous soo pootificat'; eofio Paul

In

o'a

jamais teou de coosistoire

a

sans que les astrologues lui

eus eot désigné l'heure favorable.

Il est bien permis de supposer que de boos esprits oe

se soot pas laissé ioftueocer par les étoiles au deJa d'uo

certain degré, et qu'il

y

avait uoe limite OU la reJigion

et la conscience eommandaient de s'arréter. Eo effet.

00

a vu des gens de valeur et des Ames

pi~uses

oon–

seulement partager rerreur eommune, mais eneore s'eñ

faire les ehampion . Tel fut l\lae tro Pagolo de Flo–

renee', chez lequel

00

retrouve presque le désÍl' de

réhabiliter l'astrologie eomme une seience morale, aiusi

que Firmieus Maternus de Rorne I'a fait plus tard

5.

Sa

vie fut celle d'un ascete;

il

oe maugeait pre que rien,

méprisait les bieos temporels el o e ougeait qu'a collee–

tionoer des Iivres; savant médecin,

il

n' exer<;ait son art

qu'en faveu r de se amis, mais illeur imposait une con!'

dllion, eelle de e coofesser. Sa société se bornait au

eercle peu oombreux, mais célebre, qui se réunis!'ait au

couvent des Anges, autour du moine camaldule Fra

1 BROSCO,

JU[tl

lJ

(Gotha,

1878),

p.

97

et

323.

- 'Pier.

v

ÁLERIA '0,

De

infelic. lit/erat.,

ed. Mencken ,

p.

318-324,

a .....

propos de Franc. Pl'iuli, qui écrivit sur l'horoscope de Léon et

qui dans ce liv.'e

ubditiuima q/lceqllC anteact/ll /lIlatj, et uni ipsi cogllila

prjncipi expljcue,'al qUlEque illcumberent qu(t!quc fU/UI'a essell! ad tmguem

lIt eventus postmodulll comprobavil, in ,i/lg ulos fere dies prlEdixcrat.

F,

Po, qui n'avait pas encore vinGt-huil aus, chercba

a

se tuer

par tous les moyens possibles et finit par mourir de faim, apres

avoir vainement essayé tout le reste,

• RANKll,

les Papes,

1,

p.

247,

4

¡f,'pas, Fio,'en/ino,

p.

660,

comp.

341. -

!bid"

p,

121,

il est

queslion d'un autre Pa(l'olo, AlIemand d'orifíine, qui était malhé–

maticien de la cour et astrolofíue de Frédéric de Montefeltl'o,

• F¡rmicu, Maten,",. Mathtleos

libri VIII,

é\

la fin du second livre.